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 Allan Kardec et la naissance du spiritisme

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choub

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MessageSujet: Allan Kardec et la naissance du spiritisme   Allan Kardec et la naissance du spiritisme Icon_minitimeMer 19 Nov - 16:46

Allan Kardec et la naissance du spiritisme
http://allankardec.paris.free.fr/cercle_spirite_allan_kardec_paris_allan_kardec.html


La naissance d’une science et d’une philosophie

Dans l’effervescence de l’occultisme, du magnétisme et des tables tournantes, un «honnête homme» ou humaniste, au beau milieu du XIXème siècle, mettait à profit sa rigueur et son sens pédagogique, au service d’une étude qui donna naissance au spiritisme en tant que science et philosophie.

L’œuvre immense léguée par Allan Kardec pose les bases de principes dûment étudiés et éprouvés, qui composent un ensemble philosophique et scientifique dont aucun des éléments n’est laissé au hasard. Tous les grands thèmes de la métaphysique, de la morale et de la science y ont fait l’objet d’un travail approfondi. Plusieurs médiums ont été mis à contribution par le fondateur du spiritisme, qui a interrogé les esprits au travers de ces intermédiaires, passant de l’un à l’autre, confrontant les réponses obtenues, affinant ses questions, et faisant la synthèse des définitions fournies par l’au-delà.

On croit parfois trop simplement, qu’il a élaboré son premier ouvrage fondamental «Le livre des esprits» à partir de réponses obtenues en séances spirites, qu’il aurait reportées textuellement dans son ouvrage, ce qui certes, fut le cas pour certains extraits. Mais pour l’essentiel, il lui fallut étudier un nombre considérable de messages et de réponses, en établir la concordance d’un médium à un autre, et en retirer tous les éléments d’exactitude qui s’enchaînaient de façon cohérente dans un ensemble philosophique, qui au final, ne souffrait d’aucune contradiction. Ce fut donc un travail de compilation, de mise en ordre et de rédaction pour mettre en forme une succession de questions et de réponses qui s’enchaînent dans la logique ordonnée d’une œuvre philosophique inestimable et incomparable.



L’approche pédagogique

Par sa formation de pédagogue, héritée de son maître Pestalozzi, Allan Kardec fit œuvre d’éducation dans sa démarche d’écriture et de diffusion spirite, éclaircissant point par point tous les concepts de la nouvelle spiritualité à la lumière d’observations et d’expériences rigoureuses. On y retrouve aussi le sens d’une approche, non pas théologique mais philosophique, où chaque thème est développé et argumenté à la manière d’un Platon ou d’un Aristote. Tous les thèmes de la métaphysique y sont soigneusement étudiés, sans en oublier aucun, dans un travail magistral qui représente la première œuvre philosophique majeure de toute l’histoire du spiritisme. L’impact de l’œuvre qui a traversé maintenant plus d’un siècle et demi sans subir l’érosion du temps, est à mettre au compte d’un extraordinaire esprit de synthèse, dans la volonté d’un érudit, penseur et humaniste, qui sut à merveille accomplir un travail pédagogique sans faille d’une grande rigueur morale, qui met à la portée de tous, la nouvelle philosophie enseignée par les esprits.

Hippolyte Rivail qui avait consacré trente années de sa vie à une méthode éducative et pédagogique pour promouvoir une nouvelle instruction scolaire, est devenu Allan Kardec, ce penseur laborieux et infatigable, qui a révélé au monde le sens intellectuel et moral de la manifestation des esprits avec cette même pédagogie rigoureuse et méthodique.



Différences avec le spiritualisme anglo-saxon

Le spiritualisme se répandait comme une traînée de poudre dans tous les Etats-Unis à la suite de l’aventure des sœurs Fox en 1848. Malgré le nombre de faits et d’expériences considérables qui furent répertoriés en Amérique à cette époque, il n’y eut pas ou peu de tentatives de synthèse théorique sur le monde des esprits et sur les différents concepts qui méritaient d’être étudiés. L’idée de réincarnation demeurait incertaine, acquise pour les uns, réfutée par les autres. Il fallut attendre que les expériences se répandirent en France, interpellant le pédagogue Hyppolite Rivail, pour qu’une étude systématique fût entreprise. Ce qui a fait dire à André Moreil dans sa biographie du fondateur : «C’est Allan Kardec qui a sauvé le spiritisme du danger d’être une simple fantaisie, un amusement de salon.»

Signalons toutefois le travail d’Andrew Jackson Davis (1826-1910), médium américain, qui réalisa sous inspiration une première approche théorique dans des écrits intitulés «Les principes de la nature» et «Révélation de la nature divine». Le Docteur John Worth Edmonds (1816-1874), eut lui aussi sa part d’influence avec sa narration «Spiritualisme et manifestations des esprits», à partir de la médiumnité polyglotte de sa fille Laura Edmonds.

Il n’en demeure pas moins que le spiritualisme anglo-saxon, très répandu dans les milieux protestants d’Amérique et d’Angleterre, n’avait pas de réelle consistance sur le plan philosophique, car les lois naturelles à l’origine des phénomènes n’étaient pas encore bien cernées et restaient donc mal définies. Les faits, d’une grande qualité démonstrative étaient là, mais l’interprétation des faits en fonction des croyances de chacun, donnait lieu à de grandes contradictions non résolues.



Des lois universelles

Il fallut toute la rigueur d’Allan Kardec pour déchiffrer, pas à pas, le sens des manifestations posthumes afin d’en tirer un ensemble de lois naturelles immuables. Il se consacra à cette immense tâche à partir de 1854, réunissant un ensemble d’informations qui lui permirent d’organiser son ouvrage fondamental «Le livre des esprits». Pour ce faire, il entreprit sa démarche de façon raisonnée et méthodique, faisant appel à plusieurs médiums de confiance. Il analysa rigoureusement toutes les communications, écartant toutes celles qui ne répondaient pas aux critères de la logique. Il posa comme principe d’analyse la cohérence des messages et leur teneur du point de vue intellectuel et moral. Soucieux de mettre en évidence des principes universels présidant à la manifestation des esprits, il procéda par comparaison, établissant les concordances observées entre les différentes communications obtenues par plusieurs médiums, en des lieux différents, sur un même thème. Cette méthode porta tous ses fruits, car pour une même question posée, la réponse était sensiblement identique d’un médium à un autre.

Travail de compilation, travail de comparaison, synthèse et questions supplémentaires posées aux esprits pour éclaircir des points obscurs et mal définis, tout cela fut le considérable labeur du pédagogue devenu spirite, qui découvrait progressivement les grandes lois naturelles de la vie universelle, révélées par des esprits supérieurs.

Sans doute fallait-il une personnalité de la dimension d’Allan Kardec pour mener à bien la construction d’un tel édifice philosophique qui restera jusqu’à aujourd’hui l’œuvre première de référence qui apporte les définitions de tous les grands principes du spiritisme, dans la compréhension des lois naturelles qui régissent la relation entre le monde matériel et le monde spirituel.



Définition des concepts

Allan Kardec retient le terme «spiritisme» qui lui semble mieux adapté que le «spiritualisme» des anglo-saxons. On dit qu’Allan Kardec a «codifié» le spiritisme, dans la mesure où il a défini tous les concepts qui se rattachent à l’étude de l’au-delà et de sa manifestation. C’est ainsi qu’il a déterminé l’existence et le rôle du double éthérique qu’il a appelé le «périsprit», organisme fluidique qui constitue l’enveloppe semi-matérielle de l’esprit. Il a déterminé toute l’importance de ce corps intermédiaire sans lequel un esprit ne pourrait ni s’incarner ni se manifester par un médium.

Ne négligeant aucune des interrogations de la métaphysique, Allan Kardec a abordé la question primordiale et essentielle de Dieu dans le premier chapitre du «Livre des esprits», qui contient la synthèse des réponses obtenues de l’au-delà, puis il revient sur ce sujet dans «La Genèse selon le spiritisme» (Chapitre II). Il y fait une démonstration magistrale de l’existence de Dieu et des attributs de la nature divine, dans une analyse méthodique savamment argumentée, et en même temps d’une simplicité et d’un bon sens, qui auraient de quoi décourager tout contradicteur athée.

L’autre idée déterminante est celle de la réincarnation, incluant dans son principe le concept de pluralité des mondes habités. Définie dans «Le livre des esprits», cette idée a fait l’unanimité des réponses données au travers des différents médiums, battant en brèche les incertitudes des spiritualistes anglo-saxons sur ce thème. Si Allan Kardec a pu si bien codifier de tels concepts, c’est qu’il avait su préalablement s’entourer de bons médiums, et qu’il avait déjà par l’observation, deviné les lois qui président aux mécanismes de la médiumnité, ce qu’il développera un peu plus tard dans son «Livre des médiums».

Précurseur de la voie philosophique du spiritisme, il fut le seul à entreprendre de façon rigoureuse et systématique, l’élaboration d’une doctrine à la lumière des messages de l’au-delà. Ne laissant rien au hasard, il aborda tous les thèmes de la métaphysique, pour en déterminer toutes les lois universelles, dans une première approche de chaque thème, certes forcément incomplète, mais déterminante quant aux fondations de l’édifice philosophique (ou doctrinal selon le terme de l’époque).

Considérant le spiritisme comme le prolongement du christianisme originel, Allan Kardec s’est attaché à définir les lois morales universelles, interrogeant les esprits sur tous les grands principes de l’éthique humaine. C’est ainsi qu’il consacra un chapitre pour chaque loi évoquée, loi du travail, loi de reproduction, loi de conservation, loi de destruction, loi de société, loi du progrès, loi d’égalité, loi de liberté, loi de justice, d’amour et de charité.

Au travers de la définition de tous ces concepts, qu’il s’agisse de connaissances nouvelles ou de morale universelle, Allan Kardec a travaillé à la manière d’un philosophe, abordant chaque question point par point, pour élaborer un corps de doctrine essentiel dans «Le livre des esprit», complété par ses autres ouvrages.



Doctrine ou philosophie ?

Si l’œuvre d’Allan Kardec, dans sa composition méthodique, peut faire penser à des œuvres philosophiques comme par exemple «La République» de Platon, elle comporte malgré tout une originalité qui la différencie du travail classique du philosophe. Le philosophe pose des interrogations, des hypothèses ou des certitudes suivant les cas, en fonction d’une étude et d’une réflexion qui lui sont propres. Le philosophe spirite, par contre, s’appuie sur un ensemble d’observations et d’expériences, qui font intervenir les esprits des décédés. Il se rend compte alors que ces esprits sont beaucoup plus éclairés que lui pour définir une métaphysique universelle. Il leur donne donc la parole, il réfléchit ensuite les informations données et il élabore une philosophie dans laquelle il définit des lois naturelles jusqu’alors inconnues. Il réunit l’ensemble de l’œuvre philosophique dans ce qu’il appelle une «doctrine». Ce terme peut paraître aujourd’hui désuet et assez mal adapté, dan la mesure où il a souvent une connotation péjorative d’ordre religieux ou sectaire. Toutefois, ce terme fut sans aucun doute judicieusement choisi par le fondateur du spiritisme, car à la différence d’une philosophie classique, le spiritisme kardéciste affirme une vérité révélée, alors que le philosophe traditionnel est plus souvent dans le registre de l’interrogation bien formulée que dans la réponse affirmée avec certitude. On remarquera cependant, pour prendre l’exemple le plus parlant, que Karl Marx considéré comme philosophe, avait à sa manière, défini une véritable «doctrine», dans la mesure où son œuvre s’appuie sur la démonstration de ses propres certitudes et convictions, quant à son analyse sociale et économique des sociétés humaines.

On peut donc considérer qu’Allan Kardec lui aussi, fit œuvre de philosophie, qu’il peut être considéré comme un philosophe à part entière, parmi ces philosophes plus affirmatifs que d’autres, qui, pour certains d’entre eux, ont laissé un inestimable héritage à la postérité.

Même si le spiritisme représente un domaine bien à part dans toute l’histoire de la philosophie, puisqu’il s’agit avant tout de la synthèse des concepts enseignés par l’autre monde, il conduit à une réflexion éminemment philosophique, évidence qui s’impose à la lecture de l’œuvre d’Allan Kardec.

Aujourd’hui, pour bien clarifier les choses vis à vis du monde intellectuel et scientifique, et éviter tout malentendu sur les termes employés, nous avons abandonné la formule «doctrine spirite» pour lui préférer l’appellation «philosophie spirite».



La relation entre kardécisme et christianisme

«Ce qui caractérise la révélation spirite, c’est que la source en est divine, que l’initiative appartient aux esprits, et que l’élaboration est le fait du travail de l’homme» Par cette phrase tirée de la Genèse*, qui résume le caractère de la révélation spirite, Allan Kardec se place en dehors du schéma religieux, remplaçant la foi par l’étude systématique du message spirite, afin d’élaborer un ensemble philosophique qui intègre les nouvelles lois naturelles et universelles déduites de l’expérience.

Les grands principes issus des messages spirites, lui font dire que le spiritisme est un prolongement de deux révélations précédentes dans l’histoire, celle de Moïse et celle de Jésus, d’où la notion éminemment kardéciste de «troisième révélation». Cette notion pourrait paraître quelque peu désobligeante pour les spirites issus de cultures, de traditions ou de religions qui ne font pas partie du christianisme. Pourquoi le spiritisme ne serait-il pas après tout, la révélation deuxième ou troisième, du brahmanisme, de l’indouisme du bouddhisme ou de l’islam ?

Allan Kardec fait cependant du spiritisme, le point de convergence possible de toutes les religions, dans la mesure où il explicite ce qui pouvait se trouver en germe dans chacune d’entre elles, suite au message transmis par un «prophète» ou un «messie». Mais il situe pourtant le spiritisme dans la lignée du christianisme, non pas pour montrer une quelconque supériorité de l’occident chrétien sur les autres traditions, mais parce que le message de Jésus, le plus explicite d’entre tous, qui fait suite aux commandements rigides de Moïse, est tout entier tourné vers l’idée d’amour du prochain, notion essentielle et universelle, qui de Platon à Allan Kardec en passant par Jésus, indique une direction de principe, sans s’attacher à tous les codes sociaux institués. Ces codes de vie en société, dictés, précisés et soigneusement définis, sont très présents dans le Coran, mais qui de toute façon, se situe sept siècles après Jésus-Christ avec Mahomet**, en tant que prolongement d’un christianisme adapté aux pays du Moyen-Orient. Quant aux religions d’Extrême-Orient, plus anciennes, elles ont eu le mérite de toucher de très près la notion de réincarnation, mais sous des formes diverses, qui ne sont pas toujours très satisfaisantes face à la raison. Et si l’on prend par exemple le bouddhisme, l’idée de divin y est totalement évacuée et l’aboutissement au Nirvana confère à un anéantissement de l’être, notion très éloignée du concept spirite de la destinée ultime.

Le christianisme originel semble donc être la révélation qui concorde la mieux avec cette continuité dans la révélation spirite, que lui confère Allan Kardec. Cependant, certains spirites de par le monde, se reconnaissent mieux dans une descendance qui aurait pour origine, le bouddhisme par exemple. Il s’agit là de perception oui d’appréciation personnelle selon les différences culturelles. Il n’en demeure pas moins que, outre ces divergences de moindre importance, le spiritisme pourrait mettre d’accord toutes les religions sur des principes fondamentaux, mais dans ce cas il ferait voler en éclat tous les dogmes et les rituels ! Ce qu’Allan Kardec formulait ainsi : «Un jour viendra où toutes ces croyances, si diverses pour la forme, mais qui reposent en réalité sur un même principe fondamental : Dieu et l’immortalité de l’âme, se fondront dans une grande et vaste unité, lorsque la raison aura triomphé des préjugés»***. Cette phrase prophétique n’est encore pas, un siècle et demi plus tard, à l’ordre du jour…

* La Genèse selon le spiritisme, chap. I, n° 13

** Dans la chronologie musulmane, Mahomet est déclaré «Sceau des prophètes», c’est-à-dire ultime messager de Dieu après Moïse pour qui Dieu a gravé la loi, et après Jésus qui l’a fait parole.

*** La Genèse, chap. I, n°8



Conclusion

Allan Kardec, héritier du siècle des lumières, de la révolution française, et sensible aux thèses des socialiste utopiques, eut le génie créateur de l’«Humaniste», qui sut relier science d’observation, expérimentation et philosophie, dans une synthèse de grande portée pédagogique, sans laquelle le spiritisme ne serait pas devenu ce qu’il est, et tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Le spiritisme doit beaucoup à Allan Kardec, il lui doit son existence même sur les plans philosophique et moral. En tant que fondateur et codificateur du spiritisme, il fut l’indispensable architecte d’un corps de doctrine grâce auquel ses continuateurs ont pu faire avancer la réflexion scientifique et philosophique, qu’ils furent spirites, métapsychistes ou même parapsychologues. Tous l’avaient compris de Léon Denis à Gustave Geley, de Gabriel Delanne à Charles Richet ; même si ce dernier gardait quelque réticence, il admettait que la doctrine kardéciste était incontournable en tant que thèse nécessaire à toute réflexion sur le sujet  métapsychique.

Nul ne pourrait deviner ce qu’il serait advenu de la recherche parapsychique sans la pensée kardéciste. Sans doute serait-on longtemps restés tributaires des errements des premiers pionniers anglo-saxons, des déviations religieuses, et des interprétations métapsychistes diverses, sans jamais élaborer la synthèse philosophique et scientifique, indispensable à une bonne compréhension de l’au-delà et des mécanismes qui relient le monde matériel au monde spirituel.



                                                                                                Jacques Peccatte



Article paru dans Le Journal spirite n° 48
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