Bonjour à tous
Je vous propose la lecture de l’article suivant : FUITE OU DEFENSE ?
, proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com le 16 Juillet 2020 , Rédigé par Un Spirite Publié dans #yCroance, #Doctrine Spirite, #Spiritisme, extrait du Livre des Médiums, Allan Kardec
Bonne Lecture
1) Un immeuble prend feu. Avant qu'arrivent les secours, certaines personnes sautent de grandes hauteurs pour essayer d'échapper aux flammes, provocant leur mort. Pouvons-nous considérer cet acte comme un suicide ?
Non, parce qu'il n'y a pas eu l'intention d'autodestruction. Il s'agit d'un geste instinctif de défense. Dans un incendie la température peut monter à 1000 degrés centigrades. Si l'on considère que l'eau boue à 100 centigrades, on peut comprendre le désespoir de ceux qui sautent pour échapper à l'insupportable.
2) Quelle est leur situation après la mort ?
Ils sont considérés comme des accidents. Ils reçoivent, très rapidement, du secours et sont amenés dans un hôpital de la Spiritualité spécialisé dans ce genre d'accueil.
3) Leur périsprit est-t-il abîmé ?
La mort violente a toujours une répercussion sur le périsprit, mais rien qui puisse être comparable aux conséquences néfastes que lui inflige le suicide. Il s'agit plutôt de << petite blessures >> qui ne laissent pas de séquelles dès que l'Esprit prend conscience de sa nouvelle situation et s'intègre dans la vie Spirituelle.
4) Si l'on considère que la mort dans un incendie peut être karmique, c'est-à-dire, quelque chose que l'individu doit vivre, pouvons-nous considérer son acte comme une fuite ?
Qui peut nous affirmer que son Karma était de mourir dévoré par les flammes ? Pourquoi son karma ne serait-il pas de tomber d'une grande hauteur ? Une autre hypothèse serait celle que l'on est simplement devant une contingence de l'existence humaine.
5) Pouvons-nous vivre une telle éventualité sans la mériter ?
Imaginons un individu qui purge sa peine dans une prison où l'ambiance est particulièrement mauvaise, car il est entouré des prisonniers très dangereux. Il pourrait être agressé, subir des sévices et même être tué. Rien de cela ne ferait partie de sa peine, mais cela se passerait, simplement parce qu'il s'y trouve. La même chose se passe dans notre existence humaine. Le karma est de vivre sur terre, le reste en résulte.
6) Comment peut-on éviter ces événements non programmés qui ont un rapport avec les contingences de la vie sur Terre ?
Jésus nous offre l'orientation parfaite: la prière et la vigilance. Il nous faut être attentifs en gardant la prudence et en exerçant la prière. De nombreux malheurs seraient évités si nous étions syntonisés avec nos guides spirituels, qui sont toujours prêts à préserver notre intégrité.
7) Pouvons-nous en conclure qu'il y a des personnes éloignées de tout danger ? Comment cela se justifie-t'il ? Ont-elles une bonne syntonie. Ont-elles du mérite ?
Nous rentrons ici dans le domaine de l'impondérable. Ces hypothèses comme bien d'autres peuvent être envisageables. Shakespeare disait qu'il y a beaucoup plus de choses entre le Ciel et la Terre que ne puisse concevoir notre vaine connaissance.
La récupération de ceux qui se désincarnent dans de telles situations est-elle rapide ?
A l'exception du suicidé dont le << post-mortem >> est toujours douloureux, ce qui va compter ce n'est pas comment la mort nous a pris, mais comment nous étions en train de la vivre. Une personne peut périr tragiquement et retrouver son équilibre assez rapidement, tandis qu'une autre peut mourir d'une longue maladie et retrouver son équilibre assez rapidement, tandis qu'une autre peut mourir d'une longue maladie et trouver dans l'au-delà beaucoup de difficultés à se rétablir spirituellement.
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