Bonjour tout le monde,
Je vous propose la lecture la lecture du message suivant: L’ESPRIT : SON ORIGINE, SON ÉVOLUTION tiré de SCIENCE ET MORALE DE LA PHILOSOPHIE SPIRITE COMMUNICATIONS DES ESPRITS OBTENUES PAR Mme. W. KRELL proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le 18 Octobre 2020, Rédigé par Un spirite dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
LES ANIMAUX ONT–ILS UNE ÂME ?
Certains savants de cette époque en s’appuyant sur les données anciennes et en multipliant par leur travail les recherches et les découvertes en sont arrivés à établir l’origine matérielle de l’homme. Vous, spirites, vous voulez aller encore plus loin, et vous vous demandez si déjà l’animal, votre ancêtre par la matière, l’animal, ce pauvre frère cadet, qui vit auprès de vous sur la terre, ne posséderait pas aussi cette parcelle intelligente de l’être que vous appelez : Âme.
Grave et difficile question dont nous allons, puisque vous le désirez, chercher la solution. Je vous donnerai mon avis actuel, qui pourra paraître contradictoire à certaines opinions passées, mais il importe peu, l’urgent, le nécessaire, c’est de dire la vérité quand on croit la connaître. Vouloir sonder certains mystères c’est une profanation, diront les orthodoxes ; non, mes amis, il n’y a pas mystère, mais livre ouvert à celui qui veut se donner la peine d’y lire ; il n’y a pas profanation, mais devoir pour l’homme studieux et humble qui écoute les paroles du Maître : « cherchez et vous trouverez ».
Quels sont les éléments essentiels qui constituent l’âme ? La mémoire, l’intelligence, la volonté.
Certains animaux ne vous donnent-ils pas tous les jours des preuves incontestables d’intelligence, de mémoire, de volonté ? Vous êtes forcés de me répondre : oui. Cependant, je ne conclus pas immédiatement à ceci : que les animaux possèdent une âme absolument semblable à la vôtre, mais ils doivent en posséder le principe, et ce que vous nommez instinct n’est autre chose que le commencement de la vie d’une Ame destinée à devenir Esprit, de même que les incarnations animales précèdent les incarnations humaines, vérité que la science démontre aujourd’hui.
Vous savez tous que l’animal possède à différents degrés la faculté d’aimer et surtout l’attachement maternel, premier atome de l’amour parfait ; puisque aimer et souffrir se tiennent liés indissolublement tant que l’amour n’est pas un sentiment entièrement pur, pourquoi Dieu, justice inflexible et bonté infinie, aurait-il créé des êtres devant souffrir sans but et sans qu’il leur soit ouvert comme à ses autres créatures le grand avenir de progrès et de bonheur ? C’est que la souffrance est le moteur indispensable à l’ascension vers la vie spirituelle. Il est certain que l’animal souffre même dans cette intime et intellectuelle partie de son être que j’appellerai son âme ; on a vu des chiens mourir de chagrin, le cas n’est pas rare... Si vous le pouvez, visitez un champ de bataille, suivez le cheval cherchant son cavalier et le retrouvant parmi les cadavres, écoutez le hennissement qui suit cette reconnaissance, et dites-moi s’il n’y a pas là un véritable cri de douleur ?...
Cette manière d’avancer par la douleur est une preuve de son progrès et par conséquent la preuve certaine de la présence en cet être d’une étincelle spirituelle.
Nous voici maintenant, mes amis, dans la situation de l’enfant qui veut passer le ruisseau sur une planche. Il fait un pas, la planche vacille et il recule tout effrayé ! Heureusement pour la satisfaction de son désir, l’attrait de la nouveauté, la soif de l’inconnu, l’entraînent à de nouvelles tentatives presque toujours couronnées par la réussite.
Après ce que je viens de vous dire, vos esprits sont en travail et vous avez une question à m’adresser... L’animal a-t-il une personnalité ?...
Je passe le premier sur le pont tremblant et je réponds catégoriquement : oui.
Oui, car en lui accordant la souffrance sans l’individualité, il faudrait mettre en doute, ce qui est impossible, la justice et la bonté de Dieu. Individualité et par conséquent responsabilité.
Individualité, puisqu’il aime, souffre et se souvient, et qu’il ne lui faudra plus de bien nombreuses étapes pour arriver au libre arbitre.
Responsabilité, car quelques-uns d’entre eux commencent déjà la vie passionnée. Qu’est-ce que la haine, la méchanceté, la vengeance, la gourmandise, l’entêtement dont ils font preuve, sinon les premiers anneaux de la longue chaîne des passions.
Cette individualité, cette responsabilité, ces souffrances qui ne sont point observées chez l’animal à ses premières incarnations, ni chez la plante d’aucune espèce sont toujours relatives, bien entendu, et plus elles sont grandes, plus est étendue la parcelle intelligente de l’être.
Avant de terminer cette causerie, je veux répondre aux deux observations qui se pressent dans vos cerveaux et arrivent à vos lèvres.
Malgré le progrès, dites-vous, l’espèce ne change pas, l’animal de telle espèce est aujourd’hui comme autrefois, il ne fait rien de plus, rien de mieux, et sera de même dans des siècles ?…
Ces moules, ces formes qui vous semblent rester les mêmes, sont cependant modifiés au fur et à mesure qu’un monde progresse, car tout subit les mêmes lois ascensionnelles. De même que votre périsprit s’éthérise après avoir été presque matériel à ses premiers âges, de même toutes les familles minérales, végétales, animales, subissent des changements inappréciables à des observations qui n’ont que la durée d’une existence. En second lieu, ces moules resteraient-ils absolument les mêmes que cela n’empêcherait aucunement le progrès de l’étincelle spirituelle qui vient les animer, car cette étincelle ne fait que passer par ces formes, elle les quitte pour en reprendre d’autres en même temps qu’elle monte, se développant sans cesse jusqu’à ce qu’elle arrive à pouvoir former un être spirituel.
Votre seconde observation est, je crois, ainsi formulée : tout en reconnaissant à certains animaux une somme d’intelligence et de bonté plus grande qu’à certaines races d’hommes sauvages et arriérés, nous remarquons cependant que la sensibilité est plus développée chez les derniers que chez les premiers ?
Ceci pourrait servir de preuve à la supériorité de l’espèce humaine sur l’espèce animale, mais ce n’est point une règle absolue, car la différence de sensibilité n’est pas énorme entre l’un et l’autre, entre l’homme arriéré et l’animal avancé. En effet, vous verrez le sauvage supporter sans plainte des tortures pendant lesquelles vous perdriez le sentiment, vous le verrez traîner jusqu’à sa hutte ses membres fracturés, absolument comme vous voyez le chien blessé rentrer à sa niche pour mourir et le cheval au contraire rester sur place. Vous entendrez le chien hurler de douleur, le cheval jamais ; et si nous cherchons dans les animaux qui ne figurent pas parmi les intelligents, je vous demande si la pauvre mouche ne souffre pas, quoiqu’on n’entende pas sa plainte, lorsqu’elle fuit le petit bourreau, l’enfant cruel qui vient de lui arracher les ailes ? Peut-on se rendre un compte exact du degré de sensibilité ? Jusqu’à un certain point, oui, d’une manière absolue, non, je ne crois pas. Du reste, il faut établir aussi en faveur du sauvage qu’il est pendant ses premières incarnations humaines dans un état transitoire, une sorte d’essai de la forme pendant lequel il lutte péniblement contre la brutalité et les habitudes animales de l’ancienne forme qu’il quitte. Ceci m’amène à vous dire qu’il y a moins loin de l’animal à l’homme que de la plante à l’animal que vous verrez cependant se réunir par des points intermédiaires qui ne sont pas encore l’un et ne sont déjà plus l’autre. Ces points de jonction entre les espèces minérales, végétales, animales et humaines sont, à mon avis, la preuve la plus évidente du progrès, la preuve de l’enchaînement admirable des œuvres
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