J’ai le plaisir de partager quelques messages de notre Ami Jean-Pierre FERNANDEZ
LA RÉINCARNATION CHEZ LES ANIMAUX
EN NOVEMBRE ET DÉCEMBRE 1953, DANS LA REVUE SPIRITE, LE Dr DELARREY, ÉMINENT SPIRITE, FAISAIT PUBLIER L'ARTICLE SUIVANT :
« Oui, voici une preuve de plus en faveur de la loi générale de la réincarnation et des vies successives, même chez les animaux, car c'est une loi générale concernant tous les êtres vivants.
Cette aventure, absolument authentique, a eu une sorte de rebondissement lointain de 1922 à 1949 et qui a apporté une preuve supplémentaire, autant qu'inattendue, de la réalité de la surexistence de l'âme des animaux dans l'au-delà. Voici de quoi il s'agit :
En 1922, nous avons perdu un petit chien mort de vieillesse, auquel nous étions fort attachés, ma femme et moi, car c'était l'inséparable compagnon de notre fils qui, depuis l'âge de deux ans, s'amusait avec lui et lui faisait mille farces et misères dont la petite bête s'accommodait très bien.
Trois ans plus tard, comme nous avions découvert chez ma femme une très nette faculté médiumnique, que nous n'avons jamais pu contester, on obtint une communication vraiment ahurissante, d'autant plus qu'à l'époque, nous étions bien loin d'être convaincus de la loi des réincarnations.
Il s'agissait, selon cette communication, d'une entité qui nous disait :
Votre petit chien fox-terrier mort depuis trois ans s'efforce de vous annoncer à sa façon comme il peut, sa joie de revenir bientôt habiter chez vous. »
« Mais notre scepticisme nous empêcha de n'en rien croire. Cependant, huit jours plus tard, et, comme par hasard, ma femme eut l'occasion de voir chez une amie, une nichée de quatre petits fox et remarqua de suite : « Oh ! En voici un qui ressemble, par ses taches, à notre pauvre petit Ripp. »
C'était le nom de notre feu petit chien. Ma femme avait à peine prononcé ces paroles que le petit chien en question s'éveille, s'agite en poussant de petits cris, pendant que les trois autres continuent à dormir. Alors, ma femme le prend dans ses mains pour le caresser, pendant que son amie lui dit : « Il y en a déjà deux qui sont promis à des amis de mon mari, mais celui que vous tenez est à votre disposition. »
Bien que nous ayons décidé de ne plus avoir de chien tant que nous habiterions en ville, ma femme se laissa tenter et se décida à le prendre dès qu'il serait sevré. »
« Dans la Revue Spirite, j'ai exposé quelques-unes des innombrables preuves manifestées qui nous démontrèrent qu'il s'agissait bien là d'une réincarnation de notre chien Ripp, sous la forme d'une chienne que nous avons appelée Zosma ...
Zosma est morte de vieillesse, et puis ma femme m'a quitté le 1er avril 1949, à destination d'un monde meilleur. Depuis, je ne pensais plus du tout à nos chiens, mais j'avais hâte d'avoir des nouvelles de ma chère défunte. Or, le 23 août de cette même année 1949, j'eus l'occasion de rencontrer une dame médium que je voyais pour la première fois, et qui ignorait tout de notre passé et... de nos histoires de chiens. Au bout de quelques minutes de concentration, de recueillement et de contemplation de cette image, elle me dit : « Mais docteur, est-ce que vous n'aviez pas autrefois un chien, un petit chien noir et blanc ?... On dirait un fox-terrier... »
Très vivement déçu par cette insignifiante... révélation, et tout disposer à cesser au plus tôt mon expérience avec ce médium, je lui répondis... peu aimablement, je l'avoue : oui ! Bien sûr, comme tout le monde, ou à peu près, mais ce n'est nullement ce qui m'intéresse pour le moment, je vous assure !
Mais au bout de quelques secondes, le médium ajoute : « C'est que je vois ce petit chien précédent Mme Delarrey, gambadant joyeusement devant elle ... Et je vois maintenant ce petit chien ... non, c'est une chienne qui cherche à vous faire à vous, des démonstrations de reconnaissance et d'amitié. »
Et j'eus ensuite d'excellentes nouvelles de ma chère femme, puis une véritable conversation avec elle, par l'intermédiaire de ce médium, conversation émaillée de plusieurs preuves d'identité. Comme j'interrogeais ma femme, sur ses dernières impressions de son séjour terrestre, je fus heureux d'apprendre qu'elle n'a nullement souffert de son passage très rapide et très agréable dans l'au-delà où elle se trouve, m'a-t-elle dit : « Tellement heureuse qu'elle ne peut pas croire qu'elle ait mérité tant de bonheur ... ! »
Remarquons cependant qu'il ne faudrait pas trop généraliser la douceur de ce passage, car nos expériences nous ont démontré qu'il est, dans l'au-delà, multitude d'Esprits moins évolués qui se trouvent beaucoup moins heureux qu'ils ne l'étaient sur Terre ...
Et c'est le cas de rappeler l'instructive parabole du mauvais riche de l'Évangile selon Saint Luc en son chapitre XVI. Alors on comprendra que la majorité de nos contemporains considèrent encore la vie comme le plus précieux des biens, et la mort comme la pire des catastrophes !
Non ! La mort, suivie de l'existence d'outre-tombe, n'est qu'un état transitoire entre deux vies pour tous les êtres, bêtes ou personnes, rien de plus, rien de moins, car il est une Justice immanente qui est à la fois infiniment parfaite et infiniment compatissante dont la devise pourrait s'exprimer ainsi :
À chacun son dû, à chacun selon ses mérites, selon ses œuvres et non ses croyances. .. À chacun selon le degré d'évolution qu'il a acquis par lui-même. »
Il me souvient qu'autrefois, alors que ma femme et moi-même n'avions jamais entendu parler de Spiritisme, autrement que par moquerie, elle, qui avait été élevée dans le plus pur catholicisme, me disait un jour : « Je ne peux pas croire qu'il n'y ait pas aussi un « paradis » pour les bêtes. »
Cette réflexion lui était venue à propos de la constatation de la petite aventure suivante :
Son père, médecin de campagne, avait un cheval et un chien. Or, il lui est arrivé un jour de surprendre le chien allant voler des carottes dans le jardin pour les apporter à son ami, le cheval. Et ma femme en concluait que si « la bonté » était possible chez les bêtes, elle devait recevoir tôt ou tard sa récompense.
J'avoue à ma grande honte, m'être moqué de ce que j’appelais son « enfantine hypothèse » ... Et voici qu'aujourd'hui, je sais, en dehors de toute croyance, que ma chère femme a retrouvé dans le même « paradis », outre les êtres humains qui lui sont chers, un brave petit chien qui a vécu deux incarnations successives chez nous.
Dr Delarrey
(Article republié dans la Revue Spirite n°83 – 2ème trim. 2011)