Forum sur la divulgation de la philosophie spirite ou Spiritisme la médiumnité, la vie après la mort, la réincarnation, l'évolution spirituelle, Les Esprits et Dieu et ses lois Divines.
Messages : 1113 Date d'inscription : 15/09/2014 Age : 38 Localisation : Entre deux mondes
Sujet: Qui est Marlène Nobre ? Mar 22 Mar - 16:06
Marlène Rossi Severino Nobre est née à Severinia, dans l’état de São Paulo, en 1937. Ses parents, Pedro Severino Junior et Ida Rossi Severino étaient eux-mêmes spirites dès leur plus jeune âge, si bien qu'ils ne se sont pas mariés à l’Église catholique mais ils ont préféré s'unir, entourés de leurs amis dans leur centre spirite. Selon le médium Chico Xavier, le père de Marlène serait à présent, dans l'au-delà, responsable de la branche littérature spirite au Brésil. Quant à la mère de Marlène, elle a été, lorsqu'elle avait 19 ans, la plus jeune présidente d'un centre spirite au Brésil. Ce centre se trouvait à Monte Verde, dans une maison construite par son grand-père Aristodemo Rossi. Ce groupe, nommé Conceição-Carolina, a été dirigé ensuite par le père de Marlène avec la participation assidue de son frère, Paulo Rossi Severino, ainsi que quelques amis. Marlène reconnait que ce groupe a été une étape fondamentale de sa trajectoire. Plus tard, il deviendra le groupe spirite Cairbar Schutel.
Avant d'aller plus loin dans l'énumération de la famille, il nous faut faire un petit aparté pour préciser qu’un propagateur de l’œuvre d'Allan Kardec du nom de Cairbar Schutel (1868-1938), sillonnait tout le Brésil, même les régions les plus reculées. Il était surnommé le bandeirante du spiritisme. Il établit à Matão un important centre spirite puis édita un bulletin O Clarim diffusé à 40 000 exemplaires en 1913 et qui existe encore. Dans les années 1920 et 1930, Schutel créa le mensuel Revista Internacional do Espiritismo, écrivit 17 livres et anima une série de conférences radiodiffusées. Son action sociale s’est affirmée par l’organisation gratuite de soins et l’ouverture des premiers hôpitaux spirites, dont celui d’Araraquara qui porte aujourd’hui son nom. C'est ainsi que l'oncle de Marlène, Leonardo Severino, poursuivit les œuvres créées par Schutel à Matao en voyageant pour obtenir des abonnements aux journaux O Clarim et Revista Internacional do Espiritismo.
Marlène grandit dans un foyer très harmonieux avec ses huit frères et sœurs. Ils sont élevés dans la simplicité, sans ambition matérielle et apprennent surtout l’amour enseigné par Jésus ainsi que le culte de l’Évangile au foyer. Toute sa vie, elle considérera que ce culte a été une référence inoubliable, un pilier qui a soutenu son âme assoiffée de spiritualité. D'ailleurs, ses parents leur ont toujours dit que le seul trésor qu’ils laissaient était l’Évangile selon le Spiritisme. A travers la fidélité de ses parents envers leurs amis, elle a appris que le sentiment d’amour doit surpasser tous les autres intérêts. C’est pour ces raisons que Chico lui avait dit que si elle échouait, elle ne serait pas pardonnée parce qu'elle avait eu des parents merveilleux.