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Bonne journée à tous
Jean-Pierre
Revue Spirite 1865, p. 66
20 Novembre 2019 , Rédigé par Un Spirite
« Les idées de l’homme sont en raison de ce qu’il sait ; comme toutes les découvertes importantes, celle de la constitution des mondes a dû leur donner un autre cours.
Sous l’empire de ces nouvelles connaissances, les croyances ont dû se modifier : le ciel a été déplacé ; la région des étoiles étant sans limites ne peut plus lui en servir. Où est-il ? Devant cette question, toutes les religions restent muettes. Le Spiritisme vient la résoudre en démontrant la véritable destinée de l’homme. La nature de ce dernier, et les attributs de Dieu étant pris pour point de départ, on arrive à la conclusion.
L’homme est composé du corps et de l’Esprit ; l’Esprit est l’être principal, l’être de raison, l’être intelligent ; le corps est l’enveloppe matérielle que revêt temporairement l’Esprit pour l’accomplissement de sa mission sur la terre et l’exécution du travail nécessaire à son avancement. Le corps usé se détruit, et l’Esprit survit à sa destruction. Sans l’Esprit, le corps n’est qu’une matière inerte, comme un instrument privé du bras qui le fait agir ; dans le corps, l’Esprit est tout : la vie et l’intelligence. En quittant le corps, il rentre dans le monde spirituel d’où il était sorti pour s’incarner.
Il y a donc le monde corporel composé des Esprits incarnés et le monde spirituel formé des Esprits désincarnés. Les Esprits sont créés simples et ignorants, mais avec l’aptitude à tout acquérir et à progresser en vertu de leur libre arbitre. Par le progrès, ils acquièrent de nouvelles connaissances, de nouvelles facultés, de nouvelles perceptions, et, par suite, de nouvelles jouissances inconnues aux Esprits inférieurs ; ils voient, entendent, sentent et comprennent ce que les Esprits arriérés ne peuvent ni voir, ni entendre, ni sentir, ni comprendre. Le bonheur est en raison du progrès accompli ; de sorte que, de deux Esprits, l’un peut n’être pas aussi heureux que l’autre, uniquement parce qu’il n’est pas aussi avancé intellectuellement : et moralement, sans qu’ils aient besoin d’être chacun dans un lieu distinct.
Quoique étant à côté l’un de l’autre, l’un peut être dans les ténèbres, tandis que tout est resplendissant autour de l’autre, absolument comme pour un aveugle et un voyant qui se donnent la main ; l’un perçoit la lumière qui ne fait aucune impression sur son voisin. Le bonheur des Esprits étant inhérent aux qualités qu’ils possèdent, ils le puisent partout où ils se trouvent, à la surface de la terre, au milieu des incarnés ou dans l’espace. »
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