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 Le malheur d’un être dans ce monde prouve-t-il quelque chose quant à son avancement ?...

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AuteurMessage
jean-pierre Abel




Messages : 1315
Date d'inscription : 04/05/2018
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Le malheur d’un être dans ce monde prouve-t-il quelque chose quant à son avancement ?...  Empty
MessageSujet: Le malheur d’un être dans ce monde prouve-t-il quelque chose quant à son avancement ?...    Le malheur d’un être dans ce monde prouve-t-il quelque chose quant à son avancement ?...  Icon_minitimeSam 15 Jan - 11:19

Je vous propose la lecture du message suivant Le malheur d’un être dans ce monde prouve-t-il quelque chose quant à son avancement ?...
proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le l3 Janvier 2022 , Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
(PS) Les publications que je fais se trouvent également sur le forum https://divulgation-spirite.forumactif.org/ pour la simple raison qu’ils sont disponibles plus facilement et plus longtemps, et peuvent bien sûr être partagé, le but étant d’atteindre le plus grand nombre d’intéressés possible. Si il y a un problème qui m’échappe faites le savoir, d’avance merci.

Tiré de Ceux qui nous quittent Extraits de communications médiumniques obtenues par Mme De Watteville

Le malheur d’un être dans ce monde prouve-t-il quelque chose quant à son avancement ?...
Non, rien du tout.
Il y a des gens heureux qui n’ont pas l’air d’avoir fait grand bien dans une existence précédente !
Personne n’est forcé de faire son chemin rapidement ; celui qui désire se reposer avant d’escalader le roc escarpé qui le sépare du but, n’échappe pas à cette ascension, mais ne fait que la retarder. Celui qui recule devant une réincarnation fructueuse, aura à la faire plus tard, et demander, pour le présent, à retarder l’épreuve, c’est le cas de ceux, très imparfaits, qui ont des existences heureuses. Ne les enviez pas ; ils sont des lâches qui n’échapperont pas à leur sort et seront plus à plaindre que ceux qui acceptent avec courage la lutte de la vie, et qui ont des compensations spirituelles et des secours qui feront défaut aux autres.
Que faut-il dire de votre part à nos pauvres amis D... qui sont si malheureux ?
Ils sont fort à plaindre, mais ils ont une croyance qui les soutient et leur montre le but au bout de la route tortueuse qui y conduit. S’ils se croient abandonnés, ils ont tort, car ils ne le sont pas seulement, au temps de l’épreuve, il semble toujours qu’on vous abandonne parce que ceux que vous aimez et qui assistent de l’autre côté à vos douleurs, n’osent se montrer, sachant que rien ne dépend d’eux et que l’épreuve choisie d’avance doit suivre son cours. Mais il y aura pour vos amis comme pour tous ceux qui souffrent, des compensations spirituelles, et leur résignation leur sera largement comptée. Il faut supporter l’existence puisque c’est le chemin qui conduit au bonheur. L’être évolué souffre plus, parce qu’il souffre physiquement par son corps et moralement par son âme, tandis que celui qui est peu évolué, ayant une sensibilité morale beaucoup moindre, ne souffre que dans sa matière et non dans son âme.
Est-il vrai que « la souffrance crée le progrès en faisant naître dans l’homme le désir de la détruire ? »
Oui, très vrai.
La contemplation devrait-elle vraiment occuper une partie de chacune de nos journées ?
Je suis d’un avis absolument contraire. Si nous avions dû rester dans la contemplation, il n’aurait pas été nécessaire de nous incarner, et nous nous serions beaucoup mieux acquittés de cette contemplation dans l’au-delà que sur terre, où nous venons accomplir une tâche et dresser ou éduquer nos âmes.
Il n’est donc pas vrai que les « savants » devront se mettre à développer leurs sens astraux ?
Non. Nous ne sommes pas plongés sur terre en incarnation pour déserter sans cesse ; ce serait un manque d’obéissance à la puissance suprême qui, nous privant pour quelque temps de la vie de l’au-delà, veut que nous allions conquérir des galons supplémentaires sur le champ de bataille de la vie terrestre. De plus, l’inaction ou l’emploi futile du temps n’est fait que pour les âmes non évoluées ; les autres auraient des
crises terribles de nostalgie de l’au delà si elles n’avaient pas de travaux multiples et absorbants qui les empêchent de voir couler le fleuve de la vie.
Alors, la bousculade perpétuelle vaut mieux ?
Oui.
En somme, il vaut mieux ne pas être fataliste ?
Il faut, comme en tout, un juste milieu. Il faut être fataliste pour ce qui ne dépend pas de soi, pour ce qu’on subit sans pouvoir l’empêcher, et cesser de l’être dès qu’il y a une toute petite lueur d’espoir pouvant changer le cours des événements dès qu’on pourrait améliorer son état, ou que la chose à faire dépend de soi ou de ceux qui vous entourent.
Il faut alors se démener ?
Oui, ferme
Faut-il, d’après ce que vous dites là, faire cette démarche que j’aurais pourtant voulu éviter ?
Non, pas tout de suite. Attendez pour agir plus nettement. Ne vous jetez pas sur les décisions, il ne faut jamais se presser pour faire un pas, et attendre toujours pour le cas où les événements feraient la moitié du chemin. Le sage est celui qui s’occupe, travaille, et ne s’inquiète pas à l’avance de ce qui ne le regarde pas et qu’en tous cas il ne pourrait pas empêcher. Celui-ci s’appellera le philosophe, ami de la sagesse, et voilà pourquoi c’est une preuve de maladie, de déséquilibre, de toujours chercher dans l’avenir pour y prévoir la souffrance. Quand elle passe, elle sait dire qu’elle est là, on n’a pas besoin de l’attendre sur le seuil, ni de l’appeler.
Etes-vous toujours d’une humeur aussi égale, ami Roudolphe ?
Oh, je suis trop sérieux pour être morose !
En étant résignés, les Orientaux ne sont pourtant pas plus avancés que nous an point de vue philosophique ?
Non, les Orientaux ne sont pas plus avancés, ils le sont même beaucoup moins, parce que leur fatalisme est une sorte de paresse grâce à laquelle ils suppriment l’effort, et par conséquent, le libre-arbitre. Il faut bien se garder de devenir trop oriental, car l’homme est sur terre pour agir lui-même et pour faire un effort, au lieu de se résigner à être le jouet, l’instrument du hasard et des forces voisines. Ce n’est que par la lutte qu’on enrichit son âme, qu’on la façonne et qu’on réalise ainsi un progrès réel. La vraie perfection consisterait évidement dans un sage assemblage de ces deux formes d’activité et de passivité : être un homme fort moralement, lutter, agir, et ne pas se rebiffer contre la mauvaise chance qui s’impose, c’est-à-dire faire l’effort constant, et accepter avec sérénité le résultat obtenu quel qu’il soit mais il faut être une âme exceptionnellement trempée pour posséder cet assemblage, et je ne vous en demande pas l’absolue réalisation. Je voudrais seulement que vous ne vous laissiez pas abattre quoi qu’il arrive. Quand on à fait tout ce qu’on a pu, il est impossible que l’événement, quel qu’il soit, ne vous laisse pas une quiétude parfaite, et un secret espoir parce qu’on peut toujours se dire: « Je ne pouvais pas faire plus, et, si je n’ai pas réussi, qui sait si ce n’est pas pour un meilleur résultat dont l’avènement ne m’est pas encore dévoilé » On se reprend à espérer, et cela donne de nouvelles forces pour une autre période de lutte et de courage au bout de laquelle on aura peut-être pleine satisfaction.
Ainsi, les certitudes du spiritisme ne doivent pas rendre indifférent à tout ?
Jamais, chère amie. Un bon, un vrai spirite ne peut pas être indifférent aux choses de la terre, car cette terre fait partie de la vie spirituelle ; il y est attaché pour un temps, il y vient faire un stage utile à son avancement. Or, s’il méprise la terre, s’il s’en désintéresse, c’est comme s’il n’y était pas venu ; il prend une ressemblance absolue avec le dévot catholique qui ne vit qu’en oraisons, messes et confessions, se disant: « Je néglige cette terre perverse et me prépare un trône au ciel ! » En attendant ce trône, il se détache de ses semblables, se confine à l’église, ne fait plus travailler autour de lui sous prétexte qu’il doit se priver, et, si l’humanité entière se rangeait sous sa bannière, la vie serait complètement arrêtée.
Puis, si je parle de résignation, c’est de la résignation pour soi-même, l’être réellement bon ne pétrifie pas son coeur, et, s’il sait souffrir sans se plaindre, il souffre grandement des malheurs de ceux qui lui sont chers. Quant à ne pas pleurer les disparus sous prétexte qu’ils sont plus heureux là où ils sont, cela prouve un coeur sec, car la séparation d’avec les aimés, quelle qu’elle soit, est toujours bien pénible, et, alors même que vous sauriez votre fils heureux, sans souci, mais en pays éloigné, vous souffririez pourtant de ne plus le voir à vos côtés. La vie est un perpétuel orage. On est éclairé de temps en temps par un arc-en-ciel, mais on ne retrouve l’azur vraiment inaltérable qu’en passant la frontière de l’espérance éternelle et du bonheur infini. Considérez cette vie comme un voyage pénible, et songez à ceux qui vous attendent à l’arrivée cette pensée réconfortante adoucira les tourments que vous subissez sans cesse. L’existence se passe à rebâtir ce qui a été démoli. C’est chez nous seulement que les constructions sont inébranlables. Il faut avoir de la confiance, et vous dire que tout est supportable quand on sait ce que vous savez.
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