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 L'obsession, mal de l'humanité - Marco T. Laucas.

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MessageSujet: L'obsession, mal de l'humanité - Marco T. Laucas.   L'obsession, mal de l'humanité - Marco T. Laucas. Icon_minitimeSam 16 Mai - 1:58



L'obsession, mal de l'humanité.


« Les esprits influent-ils sur nos pensées et sur nos actions ?
Sous ce rapport, leur influence est plus grande que vous ne croyez,
car bien souvent ce sont eux qui vous dirigent ».

Le livre des esprits, question 459



L'humanité et particulièrement nous, qui cherchons la connaissance de nous-mêmes, avons une intarissable dette de gratitude envers Allan Kardec, pour nous avoir légué la doctrine spirite. Durant un espace de temps très court, à peine 12 ans (du 18 avril 1857 au 31 mars 1869), le codificateur a posé les bases du spiritisme, au travers du Livre des Esprits (1857), du Livre des médiums (1861), de l’Evangile selon le spiritisme (1864), du Ciel et de l'enfer (1865) et de La genèse (1868), cinq œuvres semblables à un pentateuque, auxquelles il faut ajouter la publication de la Revue spirite (du 1er janvier 1858 au 31 mars 1869, date de son déliement), de Qu'est-ce que le spiritisme (1859), Le spiritisme à sa plus simple expres​sion(1862), du Voyage spirite (1862), et de nombreuses lettres orientant les spirites partout dans le monde.

Indiscutablement, le Livre des esprits est le plus fondamental d'entre tous, non seulement parce qu'il fut le premier, mais parce qu'ayant été si bien structuré, il contient en germe les quatre autres livres du dit pentateuque, créant un hymne d'harmonie dans toute l’œuvre de la codification. Il est subdivisé en quatre parties : de la première partie, « causes premières », a surgi La genèse ; de la seconde partie, « monde spirite ou monde des esprits », a surgi le Livre des médiums ; de la troisième partie, « lois morales », a surgi l'Évangile selon le spiritisme ; et de la quatrième partie, « espérances et consolations », a surgi le Ciel et l'enfer.

151 ans après la publication du Livre des esprits, l'existence des esprits semble démontrée, et même qu'ils influencent nos vies. Le terme influence vise une action qu'une personne ou une chose exerce sur une autre ; dès lors, cette action peut être positive ou négative. L'influence sera bonne de la part des bons esprits, et ce sera tout le contraire de la part des esprits pervers (2). « L'obsession, c'est l'empire que quelques esprits savent prendre sur certaines personnes » (3). Cet empire ne peut qu'être le fruit d'une action négative, parce que nous ne pouvons imaginer des esprits supérieurs nous dominant, mais seulement nous orientant, sans porter atteinte au libre arbitre.

Nous recevons constamment cette influence, que ce soit des bons ou que ce soit des mauvais. Un passage de la Bible manifeste clairement cet état oscillatoire des influences. Jésus interrogeait ses disciples : au dire des hommes, qui est le fils de l'homme ?... Simon Pierre répondit : tu es le Christ, le fils du Dieu vivant. À ce moment, il le félicita en affirmant que Pierre avait eu un lien avec le Très haut. Aussitôt après, angoissé par les dures épreuves que le messie allait devoir affronter, Pierre tenta de le dissuader d'aller à Jérusalem, et il reçut de lui une admonestation particulièrement dure : retire-toi ! Derrière moi, Satan !, démontrant que Pierre avait oscillé de l'influence du ciel à celle de l'enfer, en un court espace de temps (4).

Il y a des esprits obsesseurs sans méchanceté (5). Il y en a, par exemple, qui ayant vécu dans la chair sans se préoccuper de leur réalité spirituelle, s'enrichissant des illusions matérielles, et qui une fois la mort physique survenue, pénètrent dans la véritable vie sans préparation aucune pour la défense de leurs êtres chers restés en arrière. Même porteurs de bonnes intentions en tentant d'aider les leurs, ils finissent par se transformer en véritables obsesseurs.

Naturellement, il existe des personnes aveugles, ou feignant l'aveuglement, face à la réalité du monde extra physique, affirmant qu'elle n'est pas une thèse scientifique. C'est une grande erreur puisque des médecins réalisent de précieuses études sur les expériences aux frontières de la mort, des psychologues résolvent des problématiques opiniâtres en utilisant les thérapies des vies passées et, surtout, des physiciens lèvent le voile de la réalité métaphysique à mesure qu'ils développent la mécanique quantique. Il serait imprudent de nier une fois confronté à une vérité si saisissante.

De nos jours, bien plus qu'une endémie, l'obsession présente un caractère épidémique, en étant la plus grande plaie qui dévaste l'humanité. La reconnaître et l'éviter est un devoir général de l'homme, car nous doutons que même les illuminés soient indemnes face à cette funeste contagion. Dans cet article, nous nous arrêterons principalement sur le chapitre 9, de l'intervention des esprits dans le monde corporel, figurant dans la seconde partie du Livre des esprits, ainsi que sur le chapitre 23, de l'obsession, figurant dans la seconde partie du Livre des médiums, afin de les analyser plus en détail.

Nous appelons perturbation, l'état pré-obsessif. Techniquement, cela se produit lorsque l'un tente, sans y parvenir, de dominer l'autre. Sa présentation est ample et complexe, pouvant varier d'une situation simple, dans laquelle le perturbateur invite sa victime à boire et que celle-ci n'en accepte pas la suggestion, jusqu'au cas extrême où le bourreau accompagne année après année son ennemi en l'enveloppant de ses vibrations morbides et désharmonisantes, étudiant minutieusement ses pas, notant ses défauts, tout en planifiant son acte vil.

Il est clair qu'il est beaucoup plus facile de se libérer de la perturbation que de l'obsession, mais cela ne signifie pas que l'état perturbatif ne soit pas moins préoccupant. Imaginons deux situations : 1) un fumeur qui, sur le moment, n'a pas envie de fumer, rencontre occasionnellement un esprit souffrant et en accepte sa suggestion, allumant une cigarette et se mettant à alimenter le furtif obsesseur qui, après l'acte, s'en ira ; 2) quelqu'un souffre, année après année, le martèlement d'idées abusives et perturbatrices, sans jamais se laisser dominer. Au final quelle est la pire situation ? La réponse importe peu. La meilleure chose sera de nous défendre face à la perturbation et à l'obsession.

Du point de vue étiologique, la personne perturbée passe en général, si ce n'est par tous, du moins par l'un des quatre stades suivants : mal-être ; mauvaise humeur ; irritabilité et mauvaises pensées. Pour éviter de déraper et de tomber dans les mailles de l'obsession, celui qui s'étudie lui-même doit rester attentif et ne pas laisser, alors qu'il subit une attaque, ses vibrations être soumises en tombant dans l'un de ses quatre stades, car elle évitera difficilement l'obsession qui suit la perturbation.

Selon l'esprit André Luiz, « l'étude de l'obsession, conjuguée à la médiumnité, si elle était réalisée avec plus d'amplitude, embrasserait l'examen de presque toute l'humanité terrestre » (6). L'expression « avec plus d'amplitude » de l'ami spirituel doit être comprise dans un contexte où la perturbation et l'obsession, dans leur essence, sont une même chose, puisqu'il s'agit du très cruel mécanisme expiatoire aux terribles conséquences des deux côtés, tant pour la victime que pour son persécuteur qui, lui aussi, n'échappera en aucune façon aux nécessaires dédommagements pour tous les actes commis en désaccord avec la loi divine.

De fait, la ligne de division entre la perturbation et l'obsession n'est pas très nette. Il existe divers niveaux de perturbation, avec différents degrés de constriction. De la même manière, dans l'obsession, le niveau de domination, à laquelle la victime est soumise, a une gamme très variée. Ainsi, la division entre la perturbation et l'obsession est assez schématique. De plus, même lorsque l'obsession est installée, l'obsédé peut recevoir des influences perturbatrices différentes de celle qui avait conduit à la domination obsessive. Cela ressemble beaucoup à la différence qui existe entre celui qui est porteur d'une ou plusieurs maladies. Dès lors, l'agresseur pourra obliger sa victime à boire excessivement, détruisant son foie et le soumettant à des situations vexatoires de tous ordres. De même, le dit persécuteur ou un autre pourra perturber l'imprévoyant, en lui suggérant de commettre de terribles crimes, tels que l'escroquerie, l'assassinat etc...

Subdivisée selon qu'elle est simple, par fascination ou par subjugation, l'obsession a pour origine notre incurie, car les imperfections morales de l'obsédé sont le plus grand obstacle à sa libération. Tant la fascination que la subjugation sont fort complexes, exigeant, dans la majorité des cas, l'intervention d'une tierce personne. La subjugation réduit de telle manière les énergies de l'obsédé qu'il convient d'obtenir l'aide d'un bon magnétiseur. Quel que soit le cas, il sera néanmoins utile de rechercher un bon médium pour obtenir les conseils d'un esprit supérieur, ou de l'ange gardien. Nonobstant cela, il faut bien prendre conscience que le plus puissant moyen de combattre l'influence des mauvais esprits est de s'approcher le plus possible de la nature des bons. À cette fin, il ne faut jamais oublier le pouvoir des prières ferventes et la pratique des vertus, parmi lesquelles la bonté, la tolérance, l'affabilité, la douceur, la patience, la résignation, l'espérance, la foi, la charité et l'humilité sont les essentielles.

Dans le précédent paragraphe, nous avons abordé les moyens généraux pour combattre l'obsession mais, il faut noter que toutes les vertus doivent être mises en pratique par chacun, car, à travers elles, nous entrons en communion avec le Créateur, ou avec ses abondantes sources énergétiques qui, au-delà de nous rassasier, nous amènent à une ineffable félicité. Naturellement, il n'existe aucun obstacle en soi à pouvoir s'échapper directement de la fascination comme de la subjugation mais, compte tenu des difficultés spécifiques, le codificateur recommanda : « la seule chose à faire avec lui, c'est de tâcher de le convaincre qu'il est abusé, et de ramener son obsession au cas de l'obsession simple ; » (7).

Dans cet article, nous souhaitons à peine traiter des cas pré-obsessifs (perturbations), ou, tout au plus, de l'obsession simple, et, dans les deux cas, lorsque la victime se trouve être disposée à lutter et à échapper au courroux affligeant. Quant aux facteurs cruels et angoissants de l'obsession féroce, la thérapeutique spirite s'est montré être le mécanisme de solution le plus apte.

Les quatre stades de la perturbation que sont le mal-être, la mauvaise humeur, l'irritabilité et les mauvaises pensées, trouvent leur équivalent aggravé dans l'obsession. Il nous faut donc rester attentif, constamment éveillé, pour ne pas tomber dans le premier stade (perturbation), mais, si nous ne parvenons pas à l'éviter, nous devons, par tous les moyens, ne pas succomber au second (obsession).

Le mal-être est un état général indéfinissable ; son aggravation fait apparaître un symptôme spécifique. Ainsi, une sensation désagréable indéfinissable pourra se transformer en symptômes, tels que mal de tête, vomissement etc... La mauvaise humeur conduit à la paranoïa. L'irritabilité peut déborder vers l'agressivité. Les mauvaises pensées, qui au niveau de la perturbation ne sont que pensée, lorsque survient l'obsession, sous l'empire du persécuteur, se transforment en mauvaises actions. Aussi, on peut établir un tableau illustrant l'opposition entre la perturbation et l'obsession :

Perturbation      Obsession
 Mal-être-------Symptôme
Mauvaise humeur-----Paranoïa
   Irritabilité------Agressivité
Mauvaises pensées----Mauvaises actions


Nous avons déjà commenté plus haut que les imperfections morales sont la plus grande entrave à la libération de l'obsession. Il est fort probable que toutes les imperfections morales trouvent leur origine dans l'illusion et, on peut dire avec assurance que c'est là la racine de tous les maux.

Le progrès scientifique, surtout au siècle passé, avec la mise en avant de ce que l'on nomme la physique moderne, fagoté, particulièrement, par la mécanique des quantas et la relativité générale d'Einstein, qui nous informe quant à ce qui est trompeur dans les plus minimes détails. Il suffit que le néophyte observe et en tire les conclusions. Bien que nos scientifiques quantiques aient cherché à trouver et à comprendre la matière, au travers des accélérateurs de particules, chaque jour plus puissants, celle-ci a disparu. Dans l'Antiquité, en ayant pour base la pensée grecque de Démocrite d'Abdera (460 avant Jésus-Christ - 370 avant Jésus-Christ), on supposait l'existence d'une particule indivisible, appelée atome. En auscultant l'intimité de la matière, on a pu noter, en vérité, que l'atome se divisait en un noyau (contenant des protons et des neutrons) et des électrons. En avançant plus profondément dans le noyau atomique, on a constaté l'impensable : les protons et les neutrons ne sont pas indivisibles mais formés de quarks et, pire encore, la théorie elle-même affirmait qu'observer de tels quarks étaient impossibles. La conclusion est simple : la matière elle-même est trompeuse.

Du côté de la relativité générale, les choses sont encore plus impressionnantes. L'univers dans lequel nous vivons est multidimensionnel. Les trois dimensions spatiales et le temps sont insuffisants pour contenir la réalité. Les spirites le savent : le monde spirituel demeure dans des dimensions supérieures. Les scientifiques confirmeront bientôt cette affirmation. Mais pas uniquement cela. Dans la théorie d'Einstein, l'espace et le temps sont un même être ; au-delà de ça, ce que l'on nomme affectueusement de changement de référentiel est la possibilité de transformer le temps en espace, et vice versa. Le célèbre physicien Paul Davies ( 8 ), analysant attentivement les relations physiques du temps, a conclu que celui-ci était irréel et trompeur.

La matière, l'espace et le temps sont des créations de la pensée. Tout est trompeur. C'est quelque chose d'irrévocable. L'unique réalité est celle de l'esprit, oeuvre du Créateur (cause primaire de toutes les choses).

Le tabagisme, l'alcoolisme, la sexualité déréglée, les drogues, la gloutonnerie, la médisance, la colère, la jalousie, l'envie, l'orgueil, l'avarice, la peur, l'égoïsme sont des portes d'accès pour les pensées détachées du corps somatique, assoiffées de festins manquant de vigilance, recherchant une connexion sûre vers le banquet du plaisir trompeur, stupéfiant, aliénant et fugitif.

Lorsqu'il nous arrive d'entendre, dans les recoins de la pensée, une idée torturante, s'entêtant à vouloir impérieusement rester en mémoire, venant interférer avec nos processus mentaux ; lorsqu'il nous arrive de ressentir de manière grandissante une inquiétude mentale, impact de pensées déréglées, il nous faut nous prémunir, car c'est le perturbateur vengeur qui tente d'établir son emprise. Au début, cette idée se manifeste sous la forme d'une inspiration subtile, bien qu'une analyse saine aurait conclu qu'il s'agissait de pensées en désaccord avec la Loi. Ensuite, elle devient intempestive et, avec le temps qui passe, par un processus impérieux et persistant, elle se transforme en interférence issue de la pensée obsessive. Ne nous y trompons pas, c'est de la tromperie.

Seigneur Jésus, nous te remercions pour la doctrine spirite qui nous convie à l'amour et à l'étude, nous prescrivant, comme norme de conduite, l'évangile vivant et agissant. Aide-nous, Maître, à vivre dans l'honnêteté, la responsabilité et le respect des codes sacrés de la vie, afin de ne pas permettre que nous dérapions vers la jungle tortueuse de la tromperie, et que ta volonté soit faite, aujourd'hui et pour toujours.



Marco Tulio Laucas
Source : Presença Espirita, décembre 2008
Traduction : Jean Emmanuel NUNES


Bibliographie :
1)     Le livre des esprits, Allan Kardec, question 459
2)     Le livre des esprits, Allan Kardec, question 971
3)     Le livre des médiums, Allan Kardec, § 237
4)     Évangile selon Mathieu, 16 : 13-23
5)     Le livre des médiums, Allan Kardec, § 246
6)     Mécanismes de la médiumnité, Francisco Candido Xavier/André Luiz, ch. 24
7)     Le livre des médiums, Allan Kardec, § 250
8 )    Esse fluxo misterioso, Paul Davies, Scientific american brasil, octobre 2002


http://encyclopedie.spirite.org/index.php/marco-t-laucas--lobsession-mal-de-lhumanite

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