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 LE MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE

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AuteurMessage
jean-pierre Abel




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MessageSujet: LE MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE   LE MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE Icon_minitimeMer 22 Sep - 16:36

Je vous propose la lecture du message suivant : Je vous propose la lecture du message suivant : LE MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE, FELIX REMO le 22 Septembre 2021 , Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme

« Tu seras d'autant plus convaincu que ta raison sera mieux satisfaite.» Pierre NAVRY


Vous êtes-vous jamais demandé à quel mystérieux dessein nous devons le secret de notre existence ; ce que nous sommes venus faire en ce monde ; si notre vie est simplement une fantaisie de la création, ou si elle a une raison et un but ? Vous êtes-vous jamais demandé quel pouvait être le secret de toute cette agitation qui tourbillonne autour de nous ; dans quel but a été créé tout ce qui nous entoure et dont le courant nous entraîne, sans que nous ayons aucun contrôle sur cette grande vie du monde dans laquelle nous nous agitons ; et enfin, quel mystère se cache derrière le problème de la mort ? Vous êtes-vous jamais inquiété de ce que sont devenus ceux que vous aimiez ? Avez-vous pu un instant croire qu'ils étaient perdus à jamais pour vous ; que le Créateur aurait mis en nous de si profondes affections pour les reprendre si vite ? Peut-on admettre que dieu ait donné la vie à l'homme, cette machine merveilleuse, pour anéantir ensuite son œuvre ? Peut-on admettre un Créateur détruisant ce qu'il a créé, un père condamnant ses enfants ? Notre vie si courte nous aurait-elle donné tant de promesses pour éteindre à jamais, par ce qu'on appelle la mort, tous nos rêves d'ici-bas ? C'est à ces questions que je vais répondre. C'est le but de cette conférence de soulever à vos yeux le voile qui cache ces raisons.

* * *

Faisons d'abord une rapide excursion à travers les vertigineuses profondeurs de l'Infini. Si vous quittiez la terre, projeté dans l'espace comme un boulet de canon, avec la vitesse de la lumière et de l'électricité, qui est de 300.000 kilomètres par seconde, et que vous alliez ainsi tout droit, devant vous pendant cent ans, mille ans, cent mille ans, franchissant des centaines de milliards de lieues, arrivant aux étoiles les plus rapprochées, les dépassant et atteignant la voie lactée qui n'est qu'une immense agglomération d'étoiles, comme la plage n'est qu'une agglomération d'une multitude de grains de sable, puis que vous la dépassiez, vous aperceviez toujours au loin, jusqu'à perte de vue, d'autres étoiles et d'autres voie lactées. Franchissez-les encore et continuez toujours pendant des années, pendant des siècles, cet infini gigantesque reculera sans cesse devant nous; tous ces mondes qui confondent l'imagination et qui défient les chiffres remplissent les profondeurs de l'espace de soleils qui entraînent après eux, ainsi que le fait le nôtre, des mondes comme nos planètes. Et n'oubliez pas que des centaines de millions de lieues séparent chacun de ces mondes les uns des autres. L'astronomie en a déjà classé 40 millions ; si elle en avait classé 40 milliards, 400 milliards, elle en serait au même point. Nous ne pouvons nous former une idée de cet insondable Infini. On a beau créer des télescopes de plus en plus puissants, ils ne font que révéler le ciel comme une mer de feu, comme une immense nappe de lumière formée d'un nombre incalculable de soleils, de voies lactées, à la suite desquels d'autres dômes de feu, cachés les uns derrière les autres, forment cet insondable et mystérieux océan toujours fuyant. C'est l'infini ! De cet infiniment grand, descendons maintenant dans l'infiniment petit. On est arrivé à construire des microscopes grossissant des milliers de fois, et là où l'on ne voyait rien, on découvre des mondes. La minuscule goutte d'eau qui peut tenir sur la pointe d'une aiguille est un océan dans lequel on aperçoit des milliers d'êtres animés. Nous portons en nous dans chaque gouttelette de notre sang des milliards de ces êtres. Chaque millimètre cube d'air renferme dix millions d'atomes animés s'agitant dans tous les sens.
- 3 -
Plus nous augmentons la puissance de nos instruments par des découvertes nouvelles, télescopes ou microscopes, plus nous reculons les bornes de l'Infiniment grand et de l'Infiniment petit. Et tout est habité, car on se demande pourquoi ces mondes auraient été créés s'ils ne l'étaient pas. On ne bâtit pas une maison pour la laisser vide. Dès que la vie est possible, on l'y voit surgir. Prenez une pêche bien lisse, vous n'y découvrez aucune trace de vie. Abandonnez-la, à elle-même 8 jours, 15 jours ; elle se recouvrira d'un duvet comme une planète se couvre de végétation. Cette moisissure aboutit à toutes les manifestations de la vie. Examinez-la à la loupe ; vous y verrez des continents et des montagnes, des ravins, des lacs, des forêts et, bientôt, une pullulation d'êtres de toutes sortes. Cette pêche est, pour ses habitants, un monde complet comme le nôtre. Rien n'échappe à la loi de la vie ; nulle création matérielle, inorganique, n'a d'objet si ce n'est de servir à la création organique, au développement, à l'évolution animale et humaine. Le désert n'existe pas, la vie est partout, que nous la voyions ou que nous ne la voyions pas. Ces manifestations de la vie se produisent universellement suivant des lois d'une sagesse immuable, faisant mouvoir tout cet infini dans un ordre parfait qui nous donne un spectacle d'une harmonie grandiose.

Devant cette œuvre admirable, colossale, faites appel à votre raison, à votre jugement, pouvez-vous un instant admettre que toutes ces merveilles soient le résultat du hasard ? Non, rien n'est dû au hasard, rien ne s'est créé tout seul. A tout il faut un Créateur. A-t-on jamais une machine se fabriquer et marcher d'elle-même sans mécanicien ? Vit-on jamais un champ se cultiver tout seul sans le soc de la charrue, sans le travail du cultivateur, sans l'ensemencement ? Si une horloge prouve un horloger, si un palais exige un architecte, comment l'univers pourrait-il ne pas démonter une intelligence créatrice supérieure ? Nous restons confondus, au contraire, par la grandeur de Celui qui a conçu cette gigantesque féerie, cette œuvre vertigineuse. C'est en contemplant l'immensité de la création que nous sommes frappés de l'immensité de son Créateur. Cette puissante main, ce grand Invisible, ce grand Inconnu qui a créé et qui dirige les mondes, c'est ce que nous appelons Dieu. Nous ne savons pas ce qu'il est, nous ne pouvons pas le concevoir, mais nous savons qu'il est partout, comme la lumière. Et si tout cet univers, grand et petit, est son œuvre, quelle colossale puissance ne doit-il pas avoir ? Comment admettre alors que cette incommensurable grandeur puisse exister sans être à la fois l'infinie et immuable Justice ? Sans cela ce serait le chaos, il n'y a pas d'équilibre possible sans la Justice. Et alors, à la vue de toutes les beautés, de toutes les merveilles de la création, peut-on supposer que l'artisan de cette grande œuvre ait si mal fait l'humanité qu'elle soit vouée aux hasards et aux injustices ? Et cependant, que voyons-nous à chaque pas autour de nous ? Des inégalités et des injustices partout.

Pourquoi y a-t-il des mendiants et des millionnaires, pourquoi l'un naît-il sur les marches d'un trône et l'autre dans un bouge ? Pourquoi l'un obtient-il par sa naissance les honneurs, la fortune, le bien-être, le luxe, les plus hautes dignités sociales, alors que cet autre, né dans la misère, n'apporte avec lui, comme héritage dans la vie, que larmes et douleurs ? Pourquoi les uns passent-ils leur existence à travailler et d'autres à ne rien faire ? Pourquoi des esclaves et des victimes, à côté de princes et de potentats ? Pourquoi les diversités de races, des noirs et des blancs, des sauvages et des peuples civilisés ? Pourquoi des hommes de génie et des pauvres d'esprit, des brutes, des fous ? Pourquoi celui-ci voit-il la fortune lui sourire et tout réussir au gré de ses désirs, alors que d'autres sont poursuivis par une impitoyable malchance ? Pourquoi des êtres pleins de vie et de santé, à côté d'êtres souffreteux, maladifs, disgraciés de la nature ?
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proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le ,22 Septembre 2021 Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
(PS) Les publications que je fais se trouvent également sur le forum https://divulgation-spirite.forumactif.org/ pour la simple raison qu’ils sont disponibles plus facilement et plus longtemps, et peuvent bien sûr être partagé, le but étant d’atteindre le plus grand nombre d’intéressés possible. Si il y a un problème qui m’échappe faites le savoir, d’avance merci.
LE MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE, FELIX REMO
« Tu seras d'autant plus convaincu que ta raison sera mieux satisfaite.» Pierre NAVRY


Vous êtes-vous jamais demandé à quel mystérieux dessein nous devons le secret de notre existence ; ce que nous sommes venus faire en ce monde ; si notre vie est simplement une fantaisie de la création, ou si elle a une raison et un but ? Vous êtes-vous jamais demandé quel pouvait être le secret de toute cette agitation qui tourbillonne autour de nous ; dans quel but a été créé tout ce qui nous entoure et dont le courant nous entraîne, sans que nous ayons aucun contrôle sur cette grande vie du monde dans laquelle nous nous agitons ; et enfin, quel mystère se cache derrière le problème de la mort ? Vous êtes-vous jamais inquiété de ce que sont devenus ceux que vous aimiez ? Avez-vous pu un instant croire qu'ils étaient perdus à jamais pour vous ; que le Créateur aurait mis en nous de si profondes affections pour les reprendre si vite ? Peut-on admettre que dieu ait donné la vie à l'homme, cette machine merveilleuse, pour anéantir ensuite son œuvre ? Peut-on admettre un Créateur détruisant ce qu'il a créé, un père condamnant ses enfants ? Notre vie si courte nous aurait-elle donné tant de promesses pour éteindre à jamais, par ce qu'on appelle la mort, tous nos rêves d'ici-bas ? C'est à ces questions que je vais répondre. C'est le but de cette conférence de soulever à vos yeux le voile qui cache ces raisons.

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Faisons d'abord une rapide excursion à travers les vertigineuses profondeurs de l'Infini. Si vous quittiez la terre, projeté dans l'espace comme un boulet de canon, avec la vitesse de la lumière et de l'électricité, qui est de 300.000 kilomètres par seconde, et que vous alliez ainsi tout droit, devant vous pendant cent ans, mille ans, cent mille ans, franchissant des centaines de milliards de lieues, arrivant aux étoiles les plus rapprochées, les dépassant et atteignant la voie lactée qui n'est qu'une immense agglomération d'étoiles, comme la plage n'est qu'une agglomération d'une multitude de grains de sable, puis que vous la dépassiez, vous aperceviez toujours au loin, jusqu'à perte de vue, d'autres étoiles et d'autres voie lactées. Franchissez-les encore et continuez toujours pendant des années, pendant des siècles, cet infini gigantesque reculera sans cesse devant nous; tous ces mondes qui confondent l'imagination et qui défient les chiffres remplissent les profondeurs de l'espace de soleils qui entraînent après eux, ainsi que le fait le nôtre, des mondes comme nos planètes. Et n'oubliez pas que des centaines de millions de lieues séparent chacun de ces mondes les uns des autres. L'astronomie en a déjà classé 40 millions ; si elle en avait classé 40 milliards, 400 milliards, elle en serait au même point. Nous ne pouvons nous former une idée de cet insondable Infini. On a beau créer des télescopes de plus en plus puissants, ils ne font que révéler le ciel comme une mer de feu, comme une immense nappe de lumière formée d'un nombre incalculable de soleils, de voies lactées, à la suite desquels d'autres dômes de feu, cachés les uns derrière les autres, forment cet insondable et mystérieux océan toujours fuyant. C'est l'infini ! De cet infiniment grand, descendons maintenant dans l'infiniment petit. On est arrivé à construire des microscopes grossissant des milliers de fois, et là où l'on ne voyait rien, on découvre des mondes. La minuscule goutte d'eau qui peut tenir sur la pointe d'une aiguille est un océan dans lequel on aperçoit des milliers d'êtres animés. Nous portons en nous dans chaque gouttelette de notre sang des milliards de ces êtres. Chaque millimètre cube d'air renferme dix millions d'atomes animés s'agitant dans tous les sens.
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Plus nous augmentons la puissance de nos instruments par des découvertes nouvelles, télescopes ou microscopes, plus nous reculons les bornes de l'Infiniment grand et de l'Infiniment petit. Et tout est habité, car on se demande pourquoi ces mondes auraient été créés s'ils ne l'étaient pas. On ne bâtit pas une maison pour la laisser vide. Dès que la vie est possible, on l'y voit surgir. Prenez une pêche bien lisse, vous n'y découvrez aucune trace de vie. Abandonnez-la, à elle-même 8 jours, 15 jours ; elle se recouvrira d'un duvet comme une planète se couvre de végétation. Cette moisissure aboutit à toutes les manifestations de la vie. Examinez-la à la loupe ; vous y verrez des continents et des montagnes, des ravins, des lacs, des forêts et, bientôt, une pullulation d'êtres de toutes sortes. Cette pêche est, pour ses habitants, un monde complet comme le nôtre. Rien n'échappe à la loi de la vie ; nulle création matérielle, inorganique, n'a d'objet si ce n'est de servir à la création organique, au développement, à l'évolution animale et humaine. Le désert n'existe pas, la vie est partout, que nous la voyions ou que nous ne la voyions pas. Ces manifestations de la vie se produisent universellement suivant des lois d'une sagesse immuable, faisant mouvoir tout cet infini dans un ordre parfait qui nous donne un spectacle d'une harmonie grandiose.

Devant cette œuvre admirable, colossale, faites appel à votre raison, à votre jugement, pouvez-vous un instant admettre que toutes ces merveilles soient le résultat du hasard ? Non, rien n'est dû au hasard, rien ne s'est créé tout seul. A tout il faut un Créateur. A-t-on jamais une machine se fabriquer et marcher d'elle-même sans mécanicien ? Vit-on jamais un champ se cultiver tout seul sans le soc de la charrue, sans le travail du cultivateur, sans l'ensemencement ? Si une horloge prouve un horloger, si un palais exige un architecte, comment l'univers pourrait-il ne pas démonter une intelligence créatrice supérieure ? Nous restons confondus, au contraire, par la grandeur de Celui qui a conçu cette gigantesque féerie, cette œuvre vertigineuse. C'est en contemplant l'immensité de la création que nous sommes frappés de l'immensité de son Créateur. Cette puissante main, ce grand Invisible, ce grand Inconnu qui a créé et qui dirige les mondes, c'est ce que nous appelons Dieu. Nous ne savons pas ce qu'il est, nous ne pouvons pas le concevoir, mais nous savons qu'il est partout, comme la lumière. Et si tout cet univers, grand et petit, est son œuvre, quelle colossale puissance ne doit-il pas avoir ? Comment admettre alors que cette incommensurable grandeur puisse exister sans être à la fois l'infinie et immuable Justice ? Sans cela ce serait le chaos, il n'y a pas d'équilibre possible sans la Justice. Et alors, à la vue de toutes les beautés, de toutes les merveilles de la création, peut-on supposer que l'artisan de cette grande œuvre ait si mal fait l'humanité qu'elle soit vouée aux hasards et aux injustices ? Et cependant, que voyons-nous à chaque pas autour de nous ? Des inégalités et des injustices partout.

Pourquoi y a-t-il des mendiants et des millionnaires, pourquoi l'un naît-il sur les marches d'un trône et l'autre dans un bouge ? Pourquoi l'un obtient-il par sa naissance les honneurs, la fortune, le bien-être, le luxe, les plus hautes dignités sociales, alors que cet autre, né dans la misère, n'apporte avec lui, comme héritage dans la vie, que larmes et douleurs ? Pourquoi les uns passent-ils leur existence à travailler et d'autres à ne rien faire ? Pourquoi des esclaves et des victimes, à côté de princes et de potentats ? Pourquoi les diversités de races, des noirs et des blancs, des sauvages et des peuples civilisés ? Pourquoi des hommes de génie et des pauvres d'esprit, des brutes, des fous ? Pourquoi celui-ci voit-il la fortune lui sourire et tout réussir au gré de ses désirs, alors que d'autres sont poursuivis par une impitoyable malchance ? Pourquoi des êtres pleins de vie et de santé, à côté d'êtres souffreteux, maladifs, disgraciés de la nature ?
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FELIX REMO le 22 Septembre 2021 , Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme

« Tu seras d'autant plus convaincu que ta raison sera mieux satisfaite.» Pierre NAVRY


Vous êtes-vous jamais demandé à quel mystérieux dessein nous devons le secret de notre existence ; ce que nous sommes venus faire en ce monde ; si notre vie est simplement une fantaisie de la création, ou si elle a une raison et un but ? Vous êtes-vous jamais demandé quel pouvait être le secret de toute cette agitation qui tourbillonne autour de nous ; dans quel but a été créé tout ce qui nous entoure et dont le courant nous entraîne, sans que nous ayons aucun contrôle sur cette grande vie du monde dans laquelle nous nous agitons ; et enfin, quel mystère se cache derrière le problème de la mort ? Vous êtes-vous jamais inquiété de ce que sont devenus ceux que vous aimiez ? Avez-vous pu un instant croire qu'ils étaient perdus à jamais pour vous ; que le Créateur aurait mis en nous de si profondes affections pour les reprendre si vite ? Peut-on admettre que dieu ait donné la vie à l'homme, cette machine merveilleuse, pour anéantir ensuite son œuvre ? Peut-on admettre un Créateur détruisant ce qu'il a créé, un père condamnant ses enfants ? Notre vie si courte nous aurait-elle donné tant de promesses pour éteindre à jamais, par ce qu'on appelle la mort, tous nos rêves d'ici-bas ? C'est à ces questions que je vais répondre. C'est le but de cette conférence de soulever à vos yeux le voile qui cache ces raisons.

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Faisons d'abord une rapide excursion à travers les vertigineuses profondeurs de l'Infini. Si vous quittiez la terre, projeté dans l'espace comme un boulet de canon, avec la vitesse de la lumière et de l'électricité, qui est de 300.000 kilomètres par seconde, et que vous alliez ainsi tout droit, devant vous pendant cent ans, mille ans, cent mille ans, franchissant des centaines de milliards de lieues, arrivant aux étoiles les plus rapprochées, les dépassant et atteignant la voie lactée qui n'est qu'une immense agglomération d'étoiles, comme la plage n'est qu'une agglomération d'une multitude de grains de sable, puis que vous la dépassiez, vous aperceviez toujours au loin, jusqu'à perte de vue, d'autres étoiles et d'autres voie lactées. Franchissez-les encore et continuez toujours pendant des années, pendant des siècles, cet infini gigantesque reculera sans cesse devant nous; tous ces mondes qui confondent l'imagination et qui défient les chiffres remplissent les profondeurs de l'espace de soleils qui entraînent après eux, ainsi que le fait le nôtre, des mondes comme nos planètes. Et n'oubliez pas que des centaines de millions de lieues séparent chacun de ces mondes les uns des autres. L'astronomie en a déjà classé 40 millions ; si elle en avait classé 40 milliards, 400 milliards, elle en serait au même point. Nous ne pouvons nous former une idée de cet insondable Infini. On a beau créer des télescopes de plus en plus puissants, ils ne font que révéler le ciel comme une mer de feu, comme une immense nappe de lumière formée d'un nombre incalculable de soleils, de voies lactées, à la suite desquels d'autres dômes de feu, cachés les uns derrière les autres, forment cet insondable et mystérieux océan toujours fuyant. C'est l'infini ! De cet infiniment grand, descendons maintenant dans l'infiniment petit. On est arrivé à construire des microscopes grossissant des milliers de fois, et là où l'on ne voyait rien, on découvre des mondes. La minuscule goutte d'eau qui peut tenir sur la pointe d'une aiguille est un océan dans lequel on aperçoit des milliers d'êtres animés. Nous portons en nous dans chaque gouttelette de notre sang des milliards de ces êtres. Chaque millimètre cube d'air renferme dix millions d'atomes animés s'agitant dans tous les sens.
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Plus nous augmentons la puissance de nos instruments par des découvertes nouvelles, télescopes ou microscopes, plus nous reculons les bornes de l'Infiniment grand et de l'Infiniment petit. Et tout est habité, car on se demande pourquoi ces mondes auraient été créés s'ils ne l'étaient pas. On ne bâtit pas une maison pour la laisser vide. Dès que la vie est possible, on l'y voit surgir. Prenez une pêche bien lisse, vous n'y découvrez aucune trace de vie. Abandonnez-la, à elle-même 8 jours, 15 jours ; elle se recouvrira d'un duvet comme une planète se couvre de végétation. Cette moisissure aboutit à toutes les manifestations de la vie. Examinez-la à la loupe ; vous y verrez des continents et des montagnes, des ravins, des lacs, des forêts et, bientôt, une pullulation d'êtres de toutes sortes. Cette pêche est, pour ses habitants, un monde complet comme le nôtre. Rien n'échappe à la loi de la vie ; nulle création matérielle, inorganique, n'a d'objet si ce n'est de servir à la création organique, au développement, à l'évolution animale et humaine. Le désert n'existe pas, la vie est partout, que nous la voyions ou que nous ne la voyions pas. Ces manifestations de la vie se produisent universellement suivant des lois d'une sagesse immuable, faisant mouvoir tout cet infini dans un ordre parfait qui nous donne un spectacle d'une harmonie grandiose.

Devant cette œuvre admirable, colossale, faites appel à votre raison, à votre jugement, pouvez-vous un instant admettre que toutes ces merveilles soient le résultat du hasard ? Non, rien n'est dû au hasard, rien ne s'est créé tout seul. A tout il faut un Créateur. A-t-on jamais une machine se fabriquer et marcher d'elle-même sans mécanicien ? Vit-on jamais un champ se cultiver tout seul sans le soc de la charrue, sans le travail du cultivateur, sans l'ensemencement ? Si une horloge prouve un horloger, si un palais exige un architecte, comment l'univers pourrait-il ne pas démonter une intelligence créatrice supérieure ? Nous restons confondus, au contraire, par la grandeur de Celui qui a conçu cette gigantesque féerie, cette œuvre vertigineuse. C'est en contemplant l'immensité de la création que nous sommes frappés de l'immensité de son Créateur. Cette puissante main, ce grand Invisible, ce grand Inconnu qui a créé et qui dirige les mondes, c'est ce que nous appelons Dieu. Nous ne savons pas ce qu'il est, nous ne pouvons pas le concevoir, mais nous savons qu'il est partout, comme la lumière. Et si tout cet univers, grand et petit, est son œuvre, quelle colossale puissance ne doit-il pas avoir ? Comment admettre alors que cette incommensurable grandeur puisse exister sans être à la fois l'infinie et immuable Justice ? Sans cela ce serait le chaos, il n'y a pas d'équilibre possible sans la Justice. Et alors, à la vue de toutes les beautés, de toutes les merveilles de la création, peut-on supposer que l'artisan de cette grande œuvre ait si mal fait l'humanité qu'elle soit vouée aux hasards et aux injustices ? Et cependant, que voyons-nous à chaque pas autour de nous ? Des inégalités et des injustices partout.

Pourquoi y a-t-il des mendiants et des millionnaires, pourquoi l'un naît-il sur les marches d'un trône et l'autre dans un bouge ? Pourquoi l'un obtient-il par sa naissance les honneurs, la fortune, le bien-être, le luxe, les plus hautes dignités sociales, alors que cet autre, né dans la misère, n'apporte avec lui, comme héritage dans la vie, que larmes et douleurs ? Pourquoi les uns passent-ils leur existence à travailler et d'autres à ne rien faire ? Pourquoi des esclaves et des victimes, à côté de princes et de potentats ? Pourquoi les diversités de races, des noirs et des blancs, des sauvages et des peuples civilisés ? Pourquoi des hommes de génie et des pauvres d'esprit, des brutes, des fous ? Pourquoi celui-ci voit-il la fortune lui sourire et tout réussir au gré de ses désirs, alors que d'autres sont poursuivis par une impitoyable malchance ? Pourquoi des êtres pleins de vie et de santé, à côté d'êtres souffreteux, maladifs, disgraciés de la nature ?
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proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le ,22 Septembre 2021 Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
(PS) Les publications que je fais se trouvent également sur le forum https://divulgation-spirite.forumactif.org/ pour la simple raison qu’ils sont disponibles plus facilement et plus longtemps, et peuvent bien sûr être partagé, le but étant d’atteindre le plus grand nombre d’intéressés possible. Si il y a un problème qui m’échappe faites le savoir, d’avance merci.
LE MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE, FELIX REMO
« Tu seras d'autant plus convaincu que ta raison sera mieux satisfaite.» Pierre NAVRY


Vous êtes-vous jamais demandé à quel mystérieux dessein nous devons le secret de notre existence ; ce que nous sommes venus faire en ce monde ; si notre vie est simplement une fantaisie de la création, ou si elle a une raison et un but ? Vous êtes-vous jamais demandé quel pouvait être le secret de toute cette agitation qui tourbillonne autour de nous ; dans quel but a été créé tout ce qui nous entoure et dont le courant nous entraîne, sans que nous ayons aucun contrôle sur cette grande vie du monde dans laquelle nous nous agitons ; et enfin, quel mystère se cache derrière le problème de la mort ? Vous êtes-vous jamais inquiété de ce que sont devenus ceux que vous aimiez ? Avez-vous pu un instant croire qu'ils étaient perdus à jamais pour vous ; que le Créateur aurait mis en nous de si profondes affections pour les reprendre si vite ? Peut-on admettre que dieu ait donné la vie à l'homme, cette machine merveilleuse, pour anéantir ensuite son œuvre ? Peut-on admettre un Créateur détruisant ce qu'il a créé, un père condamnant ses enfants ? Notre vie si courte nous aurait-elle donné tant de promesses pour éteindre à jamais, par ce qu'on appelle la mort, tous nos rêves d'ici-bas ? C'est à ces questions que je vais répondre. C'est le but de cette conférence de soulever à vos yeux le voile qui cache ces raisons.

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Faisons d'abord une rapide excursion à travers les vertigineuses profondeurs de l'Infini. Si vous quittiez la terre, projeté dans l'espace comme un boulet de canon, avec la vitesse de la lumière et de l'électricité, qui est de 300.000 kilomètres par seconde, et que vous alliez ainsi tout droit, devant vous pendant cent ans, mille ans, cent mille ans, franchissant des centaines de milliards de lieues, arrivant aux étoiles les plus rapprochées, les dépassant et atteignant la voie lactée qui n'est qu'une immense agglomération d'étoiles, comme la plage n'est qu'une agglomération d'une multitude de grains de sable, puis que vous la dépassiez, vous aperceviez toujours au loin, jusqu'à perte de vue, d'autres étoiles et d'autres voie lactées. Franchissez-les encore et continuez toujours pendant des années, pendant des siècles, cet infini gigantesque reculera sans cesse devant nous; tous ces mondes qui confondent l'imagination et qui défient les chiffres remplissent les profondeurs de l'espace de soleils qui entraînent après eux, ainsi que le fait le nôtre, des mondes comme nos planètes. Et n'oubliez pas que des centaines de millions de lieues séparent chacun de ces mondes les uns des autres. L'astronomie en a déjà classé 40 millions ; si elle en avait classé 40 milliards, 400 milliards, elle en serait au même point. Nous ne pouvons nous former une idée de cet insondable Infini. On a beau créer des télescopes de plus en plus puissants, ils ne font que révéler le ciel comme une mer de feu, comme une immense nappe de lumière formée d'un nombre incalculable de soleils, de voies lactées, à la suite desquels d'autres dômes de feu, cachés les uns derrière les autres, forment cet insondable et mystérieux océan toujours fuyant. C'est l'infini ! De cet infiniment grand, descendons maintenant dans l'infiniment petit. On est arrivé à construire des microscopes grossissant des milliers de fois, et là où l'on ne voyait rien, on découvre des mondes. La minuscule goutte d'eau qui peut tenir sur la pointe d'une aiguille est un océan dans lequel on aperçoit des milliers d'êtres animés. Nous portons en nous dans chaque gouttelette de notre sang des milliards de ces êtres. Chaque millimètre cube d'air renferme dix millions d'atomes animés s'agitant dans tous les sens.
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Plus nous augmentons la puissance de nos instruments par des découvertes nouvelles, télescopes ou microscopes, plus nous reculons les bornes de l'Infiniment grand et de l'Infiniment petit. Et tout est habité, car on se demande pourquoi ces mondes auraient été créés s'ils ne l'étaient pas. On ne bâtit pas une maison pour la laisser vide. Dès que la vie est possible, on l'y voit surgir. Prenez une pêche bien lisse, vous n'y découvrez aucune trace de vie. Abandonnez-la, à elle-même 8 jours, 15 jours ; elle se recouvrira d'un duvet comme une planète se couvre de végétation. Cette moisissure aboutit à toutes les manifestations de la vie. Examinez-la à la loupe ; vous y verrez des continents et des montagnes, des ravins, des lacs, des forêts et, bientôt, une pullulation d'êtres de toutes sortes. Cette pêche est, pour ses habitants, un monde complet comme le nôtre. Rien n'échappe à la loi de la vie ; nulle création matérielle, inorganique, n'a d'objet si ce n'est de servir à la création organique, au développement, à l'évolution animale et humaine. Le désert n'existe pas, la vie est partout, que nous la voyions ou que nous ne la voyions pas. Ces manifestations de la vie se produisent universellement suivant des lois d'une sagesse immuable, faisant mouvoir tout cet infini dans un ordre parfait qui nous donne un spectacle d'une harmonie grandiose.

Devant cette œuvre admirable, colossale, faites appel à votre raison, à votre jugement, pouvez-vous un instant admettre que toutes ces merveilles soient le résultat du hasard ? Non, rien n'est dû au hasard, rien ne s'est créé tout seul. A tout il faut un Créateur. A-t-on jamais une machine se fabriquer et marcher d'elle-même sans mécanicien ? Vit-on jamais un champ se cultiver tout seul sans le soc de la charrue, sans le travail du cultivateur, sans l'ensemencement ? Si une horloge prouve un horloger, si un palais exige un architecte, comment l'univers pourrait-il ne pas démonter une intelligence créatrice supérieure ? Nous restons confondus, au contraire, par la grandeur de Celui qui a conçu cette gigantesque féerie, cette œuvre vertigineuse. C'est en contemplant l'immensité de la création que nous sommes frappés de l'immensité de son Créateur. Cette puissante main, ce grand Invisible, ce grand Inconnu qui a créé et qui dirige les mondes, c'est ce que nous appelons Dieu. Nous ne savons pas ce qu'il est, nous ne pouvons pas le concevoir, mais nous savons qu'il est partout, comme la lumière. Et si tout cet univers, grand et petit, est son œuvre, quelle colossale puissance ne doit-il pas avoir ? Comment admettre alors que cette incommensurable grandeur puisse exister sans être à la fois l'infinie et immuable Justice ? Sans cela ce serait le chaos, il n'y a pas d'équilibre possible sans la Justice. Et alors, à la vue de toutes les beautés, de toutes les merveilles de la création, peut-on supposer que l'artisan de cette grande œuvre ait si mal fait l'humanité qu'elle soit vouée aux hasards et aux injustices ? Et cependant, que voyons-nous à chaque pas autour de nous ? Des inégalités et des injustices partout.

Pourquoi y a-t-il des mendiants et des millionnaires, pourquoi l'un naît-il sur les marches d'un trône et l'autre dans un bouge ? Pourquoi l'un obtient-il par sa naissance les honneurs, la fortune, le bien-être, le luxe, les plus hautes dignités sociales, alors que cet autre, né dans la misère, n'apporte avec lui, comme héritage dans la vie, que larmes et douleurs ? Pourquoi les uns passent-ils leur existence à travailler et d'autres à ne rien faire ? Pourquoi des esclaves et des victimes, à côté de princes et de potentats ? Pourquoi les diversités de races, des noirs et des blancs, des sauvages et des peuples civilisés ? Pourquoi des hommes de génie et des pauvres d'esprit, des brutes, des fous ? Pourquoi celui-ci voit-il la fortune lui sourire et tout réussir au gré de ses désirs, alors que d'autres sont poursuivis par une impitoyable malchance ? Pourquoi des êtres pleins de vie et de santé, à côté d'êtres souffreteux, maladifs, disgraciés de la nature ?
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LE MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE
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