Je vous propose la lecture des messages suivants : FRATERNITÉ- PATIENCE ET FOl - AIDEZ CEUX QUI LUTTENT POUR L’HUMANITÉ proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le 3 Mai , Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
SCIENCE ET MORALE DE LA PHILOSOPHIE SPIRITE COMMUNICATIONS DES ESPRITS OBTENUES PAR Mme. W. KRELL
FRATERNITÉ
NOVEMBRE 1873
Celui qui a dit : « mon royaume n’est pas de ce monde ! » Celui qui est né fils d’un charpentier, celui qui a eu pour berceau une étable, pour amis quelques pécheurs ignorants et grossiers, celui dont deux des maximes furent celles-ci :
« Les premiers seront les derniers dans le royaume des cieux ! » « Quiconque s’élève sera abaissé ! » Celui dont toute la vie terrestre s’est passée avec les petits, Celui qui refusait les invitations des grands et mangeait à la table des publicains, Celui qui a posé sur terre la première pierre républicaine en prêchant l’égalité et la charité, Celui-là, dis-je, ne peut avoir désiré que son représentant fût armé d’un sceptre.
Le représentant du Christ, c’est l’idée progressiste, fraternelle et libérale !
Le vrai représentant du génie de la terre, c’est la vérité unie à la mansuétude, à la tolérance, à la charité sans bornes !
Aujourd’hui, grâce à l’œuvre émancipatrice du sauveur du monde, grâce à sa doctrine toute de lumière et de liberté, aujourd’hui, dis-je, le voile du temple se déchire, et l’homme racheté peut travailler sous l’œil de Dieu à sa complète libération. Il peut chercher et trouver les lois encore secrètes, les mystères que la nature cache dans son sein comme autant de trésors. Il peut, petit à petit, dépouiller la partie intelligente de son être, de ce qui est matière, et, entrant dans la voie spirituelle, écarter de lui toute mauvaise tendance et devenir parfait. Il peut, cet homme, grâce au champ fécond et infini qui est son héritage, travailler en paix, se dévouer, se donner à l’œuvre immortelle qui est le perfectionnement complet du globe dont il fait partie. Il peut sur la terre, souffrant et malheureux lui-même, donner aux autres, soulagement et bonheur, par son exemple, par ses œuvres, par sa bonté !
Amis, planons au-dessus des brouillards terrestres, et plaignons avec affection, avec tendresse même, ceux qui n’ont point encore entrevu les beautés rayonnantes qui sont le partage des esprits qui aiment et s’instruisent ! Plaignons les mauvais ! Aimons ceux qui maudissent, car ceux-là sont les damnés ! Réunissons dans un fraternel embrassement le monde incarné et le monde dégagé, travaillons à ce que l’expérience des âmes serve aux plus jeunes !
Cherchons ! L’étude, la science nous ouvrent leurs sanctuaires, avec reconnaissance, avec respect, pénétrons-y et tâchons d’obtenir par notre travail des résultats qui deviendront pour l’humanité un rayon perçant son obscurité, un soulagement, une espérance apportée à ses douleurs !
Amis, nous sommes les plus heureux puisque nous pouvons aimer ceux mêmes qui nous condamnent sans savoir ce que nous sommes !
A Dieu, nos prières pour ceux qui ne veulent pas monter assez haut pour pouvoir le comprendre, nous les enlèverons des boues de la terre sur les ailes de la charité ?
Vive la chère croyance spirite qui nous amène et souvent nous ramène les uns vers les autres ! Vive la science qui nous enseigne la manière sûre de communiquer par la rapide pensée !
Vive votre foi libre et éclairée qui vous met bien au-dessus du préjugé et vous délivre de ses tenailles dures et glacées ! Vive surtout le fraternel amour éclairant et réchauffant votre esprit !
A vous, à vous, spirites, la paix et la vraie liberté, la seule possible sur votre terre, la liberté de la pensée !
Laissez aux archives, les vieilles traditions du passé, et marchez avec calme, avec assurance vers le jeune et radieux avenir !
Egmont.
PATIENCE ET FOl
NOVEMBRE 1873
Mes amis de la terre, vous vous plaignez souvent, je dirai plus, vous vous plaignez toujours ! Pourquoi ? — Je vais vous le dire.
Vous êtes des malades obligés d’avaler la médecine amère qui s’appelle l’existence terrestre, vous criez bien fort que la médecine est mauvaise, seulement vous oubliez une chose, c’est que le remède agira et que vous guérirez un jour ; donc le remède est nécessaire, il faut le prendre, mais ne vaut-il pas mieux le prendre gaiement ?
Je conviens avec vous de tout ce que vous voudrez ; que votre monde est triste, qu’il y fait froid, qu’il y fait noir ; mais, dites-moi, Dieu n’est-il pas infiniment bon ? Dieu qui vous a donné aux uns l’étude toujours consolante, aux autres l’art toujours enchanteur, à tous la nature toujours belle.
Vous avez généralement un très grand tort, c’est de vous enfoncer dans la boue quand il vous suffit pour en sortir d’une prière à Dieu, d’une pensée vers l’avenir !
Rassurez-vous et consolez-vous, l’existence n’est qu’un voyage ordinairement fort court, la vie est un passage, j’en suis une preuve, preuve bien laide, bien triste autrefois, mais que différents breuvages comme celui que vous prenez actuellement m’ont modifiée, transformée, embellie, et, je puis le dire sans orgueil, transfigurée !
Soyez donc patients dans vos épreuves, mes amis de la terre, aimez un peu cette vie qui vous aidera à grandir, et bénissez le remède qui vous donnera la santé et vous rendra éternellement heureux !
Chauffez-vous au vrai soleil qui sèche toutes les larmes : l’amour !
Eclairez-vous du divin flambeau qui dissipe tous les doutes : la foi !Ne perdez jamais de vue l’étoile qui vous mène à l’avenir : l’espérance !
Souvenez-vous que tout passe, excepté la vérité !
Esope.
AIDEZ CEUX QUI LUTTENT POUR L’HUMANITÉ
NOVEMBRE 1873
Je ne viens pas ici faire l’apologie du voyageur je viens tout simplement à vous, spirites, que je sais amis du progrès, pour vous dire qu’à toute heure du jour et de la nuit, pendant ces heures délicieuses où le sommeil répare vos forces dans un lit douillet, ou que réunis comme ce soir autour d’un bon feu vous causez doucement, quelques-uns de vos frères, esprits hardis et énergiques, sont en train de donner leur vie pour le progrès, pour la découverte, pour la science !
Pour eux, je demande une place dans vos pensées, un souvenir dans vos prières ! Je demande de bons fluides que vous enverrez souvent par un acte de volonté à ces pauvres amis oubliés et délaissés !
L’axiome en usage sur la terre : « les absents ont tort », n’existe pas pour vous, spirites, et vous savez que les bons fluides sont une nourriture matérielle et spirituelle, envoyez-la donc à celui qui souffre loin de tout ce qu’il aime, à celui qui meurt, non seulement de fatigue, de besoin, de misère, mais bien souvent de désespoir et de douleur en voyant les forces lui manquer au moment, il le croit presque toujours, d’atteindre son but.
A ces souffrances, inouïes quoique inconnues, à ces cris poussés au fond des solitudes de contrées inexplorées encore, répondez, vous qui savez que la pensée trouve toutes les directions, par l’envoi de réconfortants et de consolations sous forme de prières et de fluides.
Vous pourrez peut-être ainsi aider le malheureux abandonné au moment suprême, et, au lieu de la mort affreuse, désespérée, l’aider à trouver la mort calme, paisible de celui qui s’en va après avoir accompli sa tâche. Car, vous le savez, chaque pas fait vers un progrès quelconque est une tâche accomplie.
Tout esprit intelligent naît avec une mission, morale ou scientifique : chacun a son idéal, sa déesse, seulement pour les uns, la science est une bonne et tendre mère qui rend toujours plus qu’on lui donne, pour d’autres c’est la déesse cruelle de l’Inde qui demande sans cesse, et qui, pour être satisfaite, doit marcher sur ses adorateurs et les écraser !
Dans l’immensité, dans l’éternité, toutes les aspirations se confondent, tout devient science et moralité puisque tout est fait pour arriver au même but : la perfection. Notre étonnement à donc été grand de nous trouver, après la mort, récompensés par la divine Justice pour un travail que nous savions n’avoir pas fini.
Ce que nous ignorions encore, c’est que simples instruments, simples ouvriers venus un jour et devant revenir un autre, notre nom d’homme n’est rien, notre personnalité s’effaçant devant l’œuvre éternelle, devant la vie de notre esprit immortel !
Spirites, vous qui savez toutes ces choses, vous devez avoir le cœur plein de pitié et de bienveillance, aussi je vous demande encore une fois de ne point oublier ceux qui souffrent en se dévouant pour un progrès quel qu’il soit.
En quelque lieu qu’ils se trouvent, songez souvent à leur envoyer la nourriture spirituelle, la consolation et la force !
Burke4.
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