Je vous propose la lecture du message suivant: Dites-moi, vous aussi, quelque chose pour me consoler de vieillir ! proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le 19 Aout 2021, Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
(PS) Les publications que je fais se trouvent également sur le forum
https://divulgation-spirite.forumactif.org/ pour la simple raison qu’ils sont disponibles plus facilement et plus longtemps, et peuvent bien sûr être partagé, le but étant d’atteindre le plus grand nombre d’intéressés possible. Si il y a un problème qui m’échappe faites le savoir, d’avance merci.
Tiré di livre -Ceux qui nous quittent- Extraits de communications médiumniques obtenues par Mme De Watteville
Vieillir, c’est se rapprocher de nous et atteindre le but. Vieillir, c’est rajeunir, puisqu’on arrive ainsi à la porte de la renaissance.
Aimeriez-vous vivre à présent ?
Non, pas du tout. C’est pourquoi, voyez-vous, Il est nécessaire de ne pas se rappeler ses existences passées ! Ce que vous dites aujourd’hui du présent, vos aïeules l’ont dit aussi à l’époque où vous trouviez tout beau et agréable. Elles aussi maudissaient l’époque présente et regrettaient celle de leur jeunesse. On a besoin d’oublier parce que, en naissant petit enfant, on s’assimile les moeurs et les coutumes des années qu’on doit vivre ; aussi les accepte-t-on avec joie sans que rien d’elles vous choque. Puis, on avance en âge, on évolue, et on commence à se fatiguer du changement continuel des choses. C’est ce qui fait désirer le repos extra-terrestre ; on se sent appelé de l’autre côté, parce qu’on a fait son temps.
J’en suis là et bien persuadée que j’ai fait mon temps, mais je crois que quelques-uns seront tristes de mon départ de ce monde, et cette pensée me cause plus de peine que de satisfaction, car j’ai toujours trouvé mon bon père un peu égoïste de tenir à se faire tant regretter de nous !
Non, c’est naturel, cela montre qu’on ne saurait se passer de la tendresse des siens. Ne pas être regretté, cela prouve une froideur envers les autres qui a dû les faire souffrir. La vie est un tissu de larmes et de sourires, avoir été aimé par quelqu’un, c’est lui devoir bien des sourires... n’est-il pas naturel de lui donner quelques larmes ?... Si on voulait traiter à fond ce sujet, je ne crois pas qu’on donnerait la préférence à une vie exempte des sourires et des larmes ; ce serait l’existence d’un coeur sec qui ne souffre pas et ne jouit pas davantage. Je crois qu’il est plus normal d’accepter la part des joies et des douleurs réservées à ceux qui sentent, à ceux qui vibrent ; ceux-là, au moins, ont vécu, et ils ont répandu autour d’eux la rayonnement de leurs joies et de leurs peines, les premières pour les faire partager, les secondes pour demander l’appui de ceux qui savent panser les plaies du coeur. C’est ainsi que les uns et les autres se font la courte échelle pour gravir le rocher escarpé qui mène aux grands sommets, c’est ainsi que s’écoulent les années que chacun appelle avec l’espoir d’un avenir meilleur, et dont on constate forcément l’uniformité de joies et de peines réparties dans les mois qui se succèdent, ramenant non seulement l’hiver et l’été physiques, mais encore les saisons morales, froides ou tièdes, glacées ou parfumées.
Les années sont des feuilles qu’on voit s’envoler sans regrets de l’arbre de la vie, car, si elles emportent les quelques joies vécues, trop rares, hélas, elles emportent aussi les douleurs qu’il a fallu subir, et elles rapprochent insensiblement de l’entrée dans le séjour des joies sans exemple ici-bas et de la paix sans nuages.
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