Je vous propose la lecture du message suivant MANIFESTATION DES ESPRITS: proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le ,1 Novembre 2021 Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
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CHAPITRE X, MANIFESTATION DES ESPRITS
Seule difficulté du spiritisme pratique. – L'Esprit évoqué ou non évoqué, ne peut entrer en rapport avec l'incarné sans l'autorisation des Esprits préposés à l'exécution des lois de Dieu. – Motif de cette restriction. – Conduite à tenir vis-à-vis des Esprits. – Cas qui peuvent se présenter. – Intervention immédiate d'un Esprit imparfait au lieu et place de l'Esprit évoqué. – Garanties à demander à l'Esprit. – Indication tirée du mouvement de la main. – Substitution d'un autre Esprit à celui qui était en communication avec le Médium. – La tentation. – Les Esprits gardiens. – Inégalité des passions. – Son explication. — Dieu ne fait pas de grâce, mais justice.
96. — Nous abordons dans ce chapitre la vraie difficulté du spiritisme pratique : comment reconnaître si l'Esprit qui est en communication avec le Médium est bien l'Esprit dont il prend le nom, s'il en prend un. Cette difficulté est celle contre laquelle l'apôtre S. Jean cherchait à prémunir les premiers chrétiens : « Mes bien-aimés, leur disait-il, n'ajoutez pas foi à Tout Esprit, mais mettez à l'épreuve les Esprits, pour savoir s'ils viennent de Dieu. » (Épître I, ch. IV, I) . 43Ce verset nous montre que, d'après S. Jean : Il y a des Esprits ; Que l'homme peut ajouter foi à certains Esprits ; Qu'il peut distinguer les bons des mauvais en les mettant à l'épreuve ; Qu'il y en a qui viennent de Dieu. Le spiritisme ne dit pas autre chose : Mettez à l'épreuve les Esprits. 97. – Comment donc arriver à distinguer les bons des mauvais Esprits ? Ce qui doit, par-dessus tout, rassurer le Médium, c'est la certitude absolue qu'aucun Esprit ne peut entrer en rapport avec lui sans la permission de Dieu, ou, ce qui revient au même, sans la permission d'un Esprit agissant en vertu d'une loi générale à l'exécution de laquelle il est chargé de présider. Il ne dépend donc pas de la seule volonté d'un Esprit d'entrer en communication avec l'homme. Cela n'est pas, parce que cela serait injuste. Au premier abord, cette restriction apportée au libre arbitre de l'Esprit parait étrange, et elle nous a paru telle, en effet, jusqu'au jour où l'explication suivante nous a été donnée : Dem. – L'Esprit non incarné ne peut donc pas entrer, quand il le veut, en rapport avec l'Esprit incarné ? Rép. – Non assurément. Dem. – Cependant si j'ai bien compris le mécanisme de la communication des Esprits, cette communication a lieu par la pensée manifestée par l'organisme spécial d'une âme à l'organisme d'une autre âme. Rép. – C'est bien cela. Mais autre chose est la faculté générale de communiquer, autre chose est le pouvoir de communiquer avec tel ou tel incarné, dans tel et tel cas, et ce pouvoir les Esprits non incarnés ne l'ont qu'à certaines conditions. Le motif de cette règle qui te surprend provient de ce que l'Esprit incarné est dans une situation spéciale, dans la situation de réparation. Or cette réparation, sous peine d'être injuste, doit être en rapport absolu avec ce que l'Esprit a à réparer. Si tous les Esprits non incarnés avaient la faculté d'entrer, par leur volonté seule et sans contrôle, en rapport avec les Esprits incarnés, il pourrait arriver que ces derniers ne fussent entourés que d'Esprits imparfaits, ce qui ne serait pas juste, puisque la difficulté qu'ils auraient à vaincre dans ce cas pourrait ainsi devenir plus grande que la réparation qu'ils ont à accomplir. Dieu ne pouvait donc pas permettre aux Esprits non incarnés d'entrer par leur volonté seule en rapport avec l'homme. Ce que je viens de te dire de l'injustice qu'il y aurait dans la communication sans contrôle des Esprits inférieurs avec les incarnés, s'applique également, mais pour un motif inverse, à la communication des bons Esprits de tout rang avec leurs frères incarnés. Si les Esprits supérieurs étaient libres absolument d'entrer en rapport avec l'homme, ils seraient, par conséquent, libres de lui accorder plus qu'il n'a mérité, de lui faire des communications non justifiées et de le conduire sans effort de sa part au progrès.
Dans l'un et l'autre cas, il y aurait donc injustice, et c'est pour cela que Dieu a dû poser des lois à la communication des Esprits avec leurs frères incarnés, afin de mesurer l'épreuve ou la récompense. L'Esprit incarné est un Esprit au secret, et ce secret est plus ou moins rigoureux suivant le plus ou le moins de démérite de l'incarné. MON PÈRE (1855). Il faut induire de ce qui précède qu'un Esprit non incarné ne peut entrer en rapport avec son frère incarné qu'avec la permission de Dieu, car la manifestation de cet Esprit ne peut être qu'une récompense ou une épreuve, c'est-à-dire un moyen de progrès ou de réparation. 98. – Cette certitude est, sans contredit, le plus puissant motif de sécurité pour le Médium, car il est évident que le but de Dieu, quand il permet qu'un Esprit inférieur entre en communication avec le Médium au lieu et place de l'Esprit évoqué, ne pouvant être d'induire en erreur le premier, il faut chercher une raison digne de la bonté de Dieu à un fait qui, au premier abord, parait incompréhensible. Comment ce fait peut-il se produire ? Rappelons tout d'abord : 1° Que tout Esprit incarné dans un monde quelconque ne peut être qu'un Esprit à l'état de réparation, bien que, dans les mondes supérieurs, cette réparation puisse être accompagnée d'un bonheur relatif, bonheur toujours moindre d'ailleurs que celui dont jouissait l'Esprit avant son incarnation ; 2° Qu'indépendamment de la somme de réparation résultant d'existences antérieures, l'Esprit incarné peut avoir encouru une réparation additionnelle, provenant de son incarnation actuelle ; 3° Ajoutons enfin, sauf ce qui sera dit d'une manière plus complète, que l'Esprit incarné a deux moyens d'arriver à la réparation : un moyen que nous appellerons passif, le repentir ; un moyen que nous appellerons actif, l'exercice de la charité. En d'autres termes, pour racheter sa faute devant la justice de Dieu, il ne faut pas, le plus souvent, regretter de l'avoir commise, il faut encore faire quelque chose qui soit le contrepoids de cette faute. Lorsque vous avez une dette, il ne suffit pas de dire : je me repens de l'avoir contractée ; il est nécessaire, pour s'acquitter d'en payer le montant. Le repentir est le commencement de la réparation ; l'exercice de la charité en est le complément et le solde. 99. – Ces prémisses posées, admettons que le Médium évoque nominativement ou non un bon Esprit, et qu'au lieu et place de ce bon Esprit vienne se manifester un Esprit qui témoignera de son infériorité, par exemple par les injures qu'il vous adressera. Quelle conclusion devra tirer le Médium de cette substitution qui n'aura pu se produire cependant qu'avec la permission d'un Esprit chargé de présider à l'exécution des lois générales posées par le créateur ? Que cet Esprit a reconnu, ou que l'actif du Médium comme réparation n'était pas suffisant pour lui mériter la récompense qu'il sollicitait ; ou que le but de son évocation n'étant pas en rapport avec la sainteté de l'enseignement spirite, il commettait ainsi une faute qui devait entraîner pour lui une épreuve ; ou enfin que le Médium a une réparation personnelle à accomplir vis-à-vis de tel Esprit, réparation qui doit précéder la récompense sollicitée et la justifier. En permettant à un Esprit de venir au lieu et place d'un bon Esprit ou du bon Esprit nominativement évoqué (qu'on nous permette de nous exprimer ainsi), qu'a voulu Dieu ? Ou offrir au Médium le moyen de compenser par un bienfait le mal qu'il a pu faire à l'Esprit qui lui est envoyé, ou lui donner un avertissement qui peut se traduire ainsi ;
– Esprit incarné, tu me demandes une récompense, tu ne la mérites pas encore. Mais je te donne un moyen de la justifier, fais du bien à cet Esprit souffrant auquel j'ai permis d'aller à toi et je permettrai à un bon Esprit de te faire la charité à ton tour, d'aider à ton progrès comme tu auras aidé au progrès de ton frère ; fais la charité, afin de me donner le droit de te la faire. D'où nous arrivons à poser cette règle absolue, selon nous : Toutes les fois qu'un Médium, évoquant un bon Esprit, est mis en rapport avec un Esprit souffrant ; Toutes les fois qu'un Médium, sans avoir évoqué, nominativement, est mis en rapport avec l'un de ces Esprits, ce doit être pour lui la preuve qu'il a un devoir à remplir vis-à-vis de l'Esprit qui lui est envoyé ou un mérite à acquérir afin de se rendre digne d'une communication devant tourner à son profit. 100. – Par conséquent, tout Médium qui repousse un Esprit parce qu'il est mauvais ; qui par ce motif interrompt une dictée commencée, se prive d'un moyen de réparation, s'expose à être obsédé par le même Esprit jusqu'à ce qu'il ait rempli vis-à-vis de lui le devoir qui lui était imposé, et commet une faute en refusant de faire l'aumône au malheureux qui a été autorisé à la lui demander.
Nous irons plus loin ; nous dirons aux Médiums : n'attendez pas l'envoi d'Esprits inférieurs ; provoquez-le. Puis lorsque vous aurez amené votre frère souffrant à se repentir (car c'est là le premier pas qui doit le conduire à la réparation), demandez à Dieu, comme récompense, l'envoi de bons Esprits, et soyez sûrs que vous l'obtiendrez. Ce que nous conseillons là aux Médiums, c'est ce que nous avons fait nous-même. Toutes les fois que nous avons désiré obtenir une communication sur des sujets d'un ordre élevé, nous avons commencé par nous prosterner devant Dieu, le suppliant de nous envoyer un Esprit souffrant à soulager. Ce premier devoir rempli, nous avons sollicité l'envoi d'un Esprit supérieur, et s'il nous a été donné de recevoir des communications qui ont aidé à notre instruction, nous n'hésitons pas à l'attribuer à la conduite que nous avons tenue. 101. – Quel langage tenir aux Esprits souffrants ? Nous n'avons pas, assurément, la prétention de poser ici des règles absolues ; c'est à l'intelligence du Médium à varier ses conseils d'après les réponses qui lui sont faites. Nous nous bornerons à dire : ce qu'il faut s'efforcer d'inciter chez l'Esprit, c'est le repentir, car tous les Médiums pourront constater qu'aussitôt le repentir exprimé, la situation de l'Esprit souffrant s'améliore, ce qui est parfaitement logique, puisque le repentir est déjà par lui-même une réparation. Voici, au surplus, deux communications dans lesquelles, croyons-nous, on pourra puiser des indications utiles.
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