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 Dieu. − La substance la vie. − Substance de l'âme

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jean-pierre Abel




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Date d'inscription : 04/05/2018
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MessageSujet: Dieu. − La substance la vie. − Substance de l'âme   Dieu. − La substance la vie. − Substance de l'âme Icon_minitimeVen 17 Déc - 9:46

Je vous propose la lecture du message suivant : Dieu. − La substance la vie. − Substance de l'âme.proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le ,16 Décembre 2021 Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
(PS) Les publications que je fais se trouvent également sur le forum https://divulgation-spirite.forumactif.org/ pour la simple raison qu’ils sont disponibles plus facilement et plus longtemps, et peuvent bien sûr être partagé, le but étant d’atteindre le plus grand nombre d’intéressés possible. Si il y a un problème qui m’échappe faites le savoir, d’avance merci.
III. Récapitulation Dieu. − La substance la vie. − Substance de l'âme.
I
Nous étions partis de l'affirmation pure et simple de Dieu, n'osant pas nous engager dans les profondeurs de l'infini, qui nous enveloppe et nous attire. Au point où nous sommes arrivés, arrêtons-nous, et regardons le chemin parcouru ! Les lumières que nous avonsrecueillies sur la route, vont éclairer, derrière nous, plus d'un passage obscur.
I I
L'âme humaine est le résultat du travail de la vie. − Qu'est-ce donc que la vie ? − C'est l'activité divine ; c'est la force qui produit les êtres particuliers ; c'est l'esprit universel contenu dans l'universelle matière, inséparable d'elle.
Et tous deux ne font qu'un ; et tous deux, esprit et matière, principe actif et principe passif, constituent la substance, essence de ce qui est.
Ces deux termes, activité et passivité, en impliquent un troisième, l'ordre ou
providence, où se manifeste, pour l'homme, la personnalité morale de Dieu.
Considéré sous ce point de vue, Dieu est le régulateur suprême, l'ordonnateur intelligent et conscient de la substance unique, qui est un autre aspect de son être ; c'est l'amour éternel et sans bornes, embrassant et reliant toutes les vies ; c'est
l'intelligence absolue, volonté réglée par la justice infaillible, qui crée, pondère et gouverne.
La circulation des mondes, l'évolution des existences sont à la fois le mouvement, l'action, et le spectacle de la vie divine. Auteur et spectateur, activité et contemplation, le grand Être s'élabore et s'admire : oeuvre sans commencement ni fin, toujours achevée, et toujours à refaire ; spectacle infini qui change sans cesse, éternellement varié par l'éternel mouvement.
Et Dieu aime tout ce qui est, puisque tout ce qui est fait partie de son être.
Chrétiens, Paul vous l'avait dit ; mais vous n'avez pas su le comprendre. Aussi avez-vous nié la vie, comme le panthéisme a nié Dieu 5. Là, notre conception s'arrête ; et ce peu que nous concevons, nous ne pouvons suffisamment l'expliquer. Devant le mystère de l'être absolu, en songeant à cette matière sans limite, mue par cette activité sans fin qui réalise partout l'universelle vie, nous restons muets d'étonnement, et notre étonnement est mêlé d'une vague terreur. Ce n'est pas par ces points que Dieu nous est accessible ; ce ne sont pas ces immensités insondables que nous adorons en lui.
Ce que nous adorons, c'est cette tendresse infinie dont, à l'heure des grandes joies et des émotions saintes, nous ressentons la chaleur dans notre âme ; c'est cette réalité de toutes les perfections morales, que nous touchons par la pensée.
Là, l'infini ne nous fuit pas, car nous nous sentons infinis nous-mêmes, par ce point de notre être. Plus notre âme monte dans la bonté et dans la justice, plus nous lui trouvons de force pour monter encore. Sur cette route qu'à chaque pas notre idéal éclaire, nous entendons la voix du père qui nous appelle, et nous devinons que, par ce côté de sa nature et de la nôtre, nous devons l'atteindre un jour.
Ce que nous saurons, ce que nous verrons, ce que nous serons alors, lui seul peut le dire ; mais il nous le dirait aujourd'hui, que nous ne comprendrions pas.
III
La cause suprême a en elle toutes les causes secondes qui organisent la substance. A un moment donné, en vertu d'une loi qui nous est inconnue, par suite d'un besoin dont la conscience du tout peut seule se rendre compte, une nébuleuse, une voie lactée se forme, atome dans l'infini, immensité pour les êtres qui vivront dans son sein.
Une Force attractive concentre la substance diffuse, et le travail commence. Le double mouvement d'attraction et d'expansion se produit dans la vie élémentaire. Les molécules tourbillonnent, s'agrègent, se séparent ; les propriétés se déterminent ; les affinités se recherchent, et, peu à peu, les fonctions se distinguent. Autour d'un soleil pivotal, centre et foyer de tous ces mondes, les groupes stellaires sont formés, comme autour de chaque étoile, vont se former les groupes planétaires, hiérarchie de puissances et de vies, régie par la grande loi providentielle que la science appelle ordre ; la raison, justice ; et le coeur, amour !
Attraction et expansion, voilà les deux forces mères. Concentration des parties, distinction des fonctions, voilà les résultats de ces deux forces.
C'est par elles qu'à tous les degrés, et dans tous les ordres, la vie se réalise, se développe et progresse ; c'est par leur action combinée que chaque soleil, chaque planète, chaque satellite a établi son individualité et pris rang dans la hiérarchie ; et, sur chacun de ces globes, c'est par l'action des mêmes forces, en vertu des mêmes lois, que la création s'est développée.
La première évolution de la vie planétaire, l'évolution organique, part également de la confusion, pour aboutir à l'homme, unité harmonique d'organes et de forces solidaires, éclairée par la conscience.
La seconde évolution de la vie, l'évolution morale ou sociale, s'opère, de même, par la concentration des parties et la distinction des fonctions. C'est en appliquant ces deux lois, que les sociétés se fondent ; c'est en perfectionnant leurs rapports, qu'elles progressent.
L'idéal social, l'harmonie, ne peut se réaliser que par l'équilibre parfait de ces deux grandes impulsions.
I V
Avant de passer à l'étude du mouvement de la vie humaine, il nous reste à déterminer la substance de l'âme.
Et d'abord l'âme est-elle substantielle ?
Ici, nous heurtons encore des idées préconçues ; mais ces idées proviennent de l'emploi irréfléchi d'un mot que l'on n'a jamais bien défini.
Quelle signification attache-t-on à cette expression : esprit ? − Si l'on entend, par ce mot, un être ou une manière d'être qui n'impressionne pas nos sens, nous sommes tous d'accord ; mais si, de la notion d'esprit on exclut toute idée de matière, quelque subtile qu'elle puisse être, nous ne comprenons plus.
Si l'âme humaine continue d'exister comme être particulier, chaque âme est
nécessairement distincte des autres âmes. L'idée de distinction entraîne l'idée de limite et de forme ; forme et limite impliquent la matière.
L'âme est donc toujours substantielle, c'est-à-dire esprit et matière ; et ses éléments constitutifs, − les essences inférieures dont elle est la synthèse, − sont substantiels aussi.
La matière est plus ou moins dense, ou plus ou moins subtile. Quand elle devient inaccessible à nos sens, quand nous ne la touchons .ni ne la voyons plus, nous croyons qu'elle n'est pas. Pourtant la chimie va chercher, dans l'air invisible, des gaz plus invisibles encore, et nous les rend palpables.
Ce qu'on nomme vulgairement le monde de l'esprit, ou l'autre vie, est un autre état de la substance. Nous l'appellerons, faute d'un terme meilleur, le monde impondérable.
En avançant dans nos recherches, nous entreverrons vaguement cette autre vie, qui maintient l'unité de l'être, et dans laquelle l'âme doit avoir des perceptions et des puissances qui nous sont inconnues. Ce monde nous est fermé. L'induction seule peut nous en révéler quelques points, encore bien obscurs. Sans chercher, en dehors de la raison rigoureuse, des preuves impossibles à constater, nous sommes convaincus de sa réalité, parce qu'il est nécessaire. C'est une conséquence forcée de l'immortalité de l'âme, qui ne serait plus qu'un mot vide de sens, si l'être ne se retrouvait pas tout
entier, avec ses forces et ses faiblesses, ses acquisitions et ses pertes, dans cette autre manière d'être de la substance unique, dans cette vie mystérieuse, cette région éthérée, dont tous les peuples ont eu le pressentiment ou la révélation.
Mais, nous le répétons, quels que soient son état et son mode d'existence, l'âme est, toujours et partout, spirituelle et matérielle à la fois. Considérée indépendamment du corps visible qui lui sert d'organisme ici-bas, elle est encore esprit et matière. C'est la substance raffinée autant qu'on peut le supposer, au-delà même de notre conception, mais c'est toujours la substance.
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