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 L’ordre nouveau. − Les races humaines. − La justice de Dieu

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jean-pierre Abel




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MessageSujet: L’ordre nouveau. − Les races humaines. − La justice de Dieu   L’ordre nouveau. − Les races humaines. − La justice de Dieu Icon_minitimeVen 17 Déc - 16:39

Je vous propose la lecture du message suivant : L’ordre nouveau. − Les races humaines. − La justice de Dieu.proposé par doctrinespiritenimes.over-blog.com, le ,17 Décembre 2021 Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme
(PS) Les publications que je fais se trouvent également sur le forum https://divulgation-spirite.forumactif.org/ pour la simple raison qu’ils sont disponibles plus facilement et plus longtemps, et peuvent bien sûr être partagé, le but étant d’atteindre le plus grand nombre d’intéressés possible. Si il y a un problème qui m’échappe faites le savoir, d’avance merci.
L’ordre nouveau. − Les races humaines. − La justice de Dieu.
A dater du jour où la conscience a été formée, où l'homme est apparu, un ordre nouveau a commencé sur la planète : l'ordre moral.
Cette évolution supérieure a un double but : le perfectionnement de l'individu, et la constitution de l'espèce en unité harmonique ; d'où les destinées individuelles et la destinée collective, celle-ci englobant et résumant les autres, dont elle est l'idéal et la fin.
Le progrès organique a été régi surtout par la Providence, force extérieure à l'être, et qui le pousse, sans sa participation réfléchie, dans la direction de son but.
Le progrès moral sera déterminé surtout par la liberté, force intime de l'âme consciente, qui, selon ses efforts ou ses défaillances, avance, recule, ou s'arrête momentanément dans le chemin de la vie.
Mais, dans ce dernier ordre de phénomènes, la Providence n'abdique pas. L'être, dans ses écarts, se sent arrêté par la souffrance, résultat inévitable de la faute ou de l'erreur.
L'irrésistible besoin d'être heureux, le désir de reconquérir la paix de l'âme, première condition du bonheur, si elle n'est pas le bonheur même, le remettent sur la voie de sa
destinée.
Abordons l'étude de ce nouveau développement de la vie individualisée ! Après avoir vu d'où l'homme vient, voyons où il va, et comment il marche.
II
Une question se pose d'abord : l'unité ou la pluralité des races humaines. Cette question, elle aussi, divise le monde savant. Là encore, la passion religieuse s'est mêlée à la discussion, et l'envenime.
N'y a-t-il eu, à l'origine, qu'une seule race humaine, dont toutes les races connues sont des dégénérescences ou des variétés ? Y eut-il plusieurs races, écloses simultanément, ou l'une après l'autre, sur différents points de la terre ?
Cette question est toute scientifique. Ni la religion ni la morale n'ont à s'en occuper. De quelque façon qu'elle soit résolue, les devoirs des hommes vis-à-vis des uns des autres sont les mêmes. Ils sont enfants du même Dieu et de la même terre ; ils sont tous frères ; ils sont tous un.
III
La science est indécise ; les preuves manquent également aux divers systèmes, et la Bible même renferme sur ce point d'étranges contradictions.
Après le meurtre d'Abel, Caïn, chassé par Dieu, dit au Seigneur :
− « Voilà que vous me chassez de dessus la terre, et je ne verrai plus votre face, et je serai fugitif et vagabond sur la terre. QUICONQUE DONC ME TROUVERA, ME TUERA.
Et le Seigneur lui dit : Il n'en sera pas ainsi : mais QUICONQUE tuera Cain, sera puni au septuple.
Et le Seigneur mit un signe sur Cain, afin que QUICONQUE le rencontrerait, ne le tuât pas. »
Qui donc pouvait rencontrer Caïn sur la terre, qui donc pouvait le tuer, s'il n'y avait pas d'autres hommes qu'Adam et lui ? − Les animaux féroces ? − Mais, à supposer que le Dieu de la Bible ait pu menacer un lion ou un tigre de le punir au septuple, cette expression quiconque (en hébreu, celui qui) ne peut s'employer pour désigner les animaux.
− « Et Caïn s'étant retiré de la face du Seigneur, fut vagabond sur la terre, et il habita vers la région orientale de l'Éden ;
Et Caïn connut son épouse, qui conçut et enfanta Henoch, ET IL BÂTIT UNE VILLE qu'il appela Henoch, du nom de son fils. »
La Bible ne s'explique pas sur l'épouse de Caïn, comme, plus tard, elle ne s’explique pas sur l'épouse de Seth. Étaient-elles toute deux filles d'Adam et d’Ève ? La femme de Caïn suivit-elle le maudit ? Caïn trouva-t-il une épouse sur cette terre orientale, où il alla chercher un refuge ? − Et pour qui et avec qui construisit-il une ville ?
Laissons ces légendes ! − Moïse a-t-il voulu parler de la création du premier homme, ou retrace-t-il l'apparition et l'histoire d'une race spéciale, dont serait issu le peuple hébreu ?
Nous ne savons, et, faute de preuves possibles, nous ne pouvons chercher.
I V
La science prétend démontrer que des races humaines existaient bien longtemps avant cette époque de six mille ans, assignée par le texte juif à la création d'Adam...
Qu'importe tout cela à la grandeur de Dieu, et au devoir de l’homme ? Parce que des fouilles géologiques prouveront que cette date doit être reculée, la foi sera-t-elle attaquée et la religion perdue ? Ne renoncera-t-on pas à compromettre Dieu dans ces querelles de savants ? Le salut ou la damnation du genre humain, le respect de la parole divine sont-ils attachés au pic d'un terrassier, qui peut trouver, sous un banc de craie, une hache en silex ou un fémur d’homme ?
On appelle cela conserver les principes, sauvegarder la religion ; et l'on est obligé de crierà cette foule impatiente, que le mouvement du siècle entraîne : Arrête, n'écoute pas, ne regarde pas ; ignore, ou sois damnée !
Et ceux qui lui crient cela, il faut qu'eux aussi, ils ignorent ; car, s'ils savent, ils ne peuvent plus croire, et, s'ils ne croient pas, qu'enseignent-ils donc ?
V
Pour nous, sans attendre les preuves nouvelles que la science fournira quelque jour, cette question paraît résolue : la même loi de progrès qui a fait monter les êtres jusqu'à l'homme, a dû présider à la formation et au développement de l'homme lui-même.
L'être humain n'est pas venu sur la terre, muni des facultés et des puissances qu'il possède aujourd'hui. Ces facultés, qui doivent encore s'étendre, il ne les avait qu'en germe ; c'est par ses efforts qu'il a dû les développer, une à une, et presque les conquérir.
La marche de l'humanité procède aussi par collections de forces, par groupements successifs, par synthèses ; mais l'homme étant un être intellectuel et moral, ce sont des acquisitions intellectuelles et morales que les générations superposées synthétisent, et c'est l'organe spécial de ces manifestations spirituelles, le cerveau, qui s'élabore et progresse 6.
Les premiers êtres humains, sous le rapport des facultés, des aptitudes, n'ont pu être que des rudiments, des ébauches de l'homme d'aujourd'hui. De quelque époque qu'ils datent, ils furent d'abord presque exclusivement instinctifs, et très peu supérieurs à l'animalité.
On peut supposer qu'ils sont apparus aussitôt que les conditions climatériques de la planète leur ont permis de vivre. Il est probable que ces races primitives se sont retirées vers l'équateur, à mesure que la température s'abaissait ; il est possible que certaines tribus, encore existantes, descendent directement de ces premiers hommes.
D'autres races, pourvues de facultés supérieures, ont dû, plus tard, aider la nature à refouler les premiers-nés de la terre dans les régions de feu. Comment ces races successives furent-elles formées ? C'est toujours le problème du procédé, question secondaire, insoluble encore, et qui appartient exclusivement à la science.
Ce qui est du domaine de la raison philosophique et de la logique religieuse, c'est la question de justice qui se présente à propos de ces peuples divers, doués de facultés inégales, et en apparence prédestinés à un sort si différent.
V I
− Cherchez d'abord le règne de Dieu et sa justice, avait dit Jésus.
Cette grande parole indiquait la route à suivre, pour arriver à l'accord des âmes et à la science des moyens et du but ; mais cette route, hérissée d'erreurs et d'abus, n'était pas encore praticable pour l'esprit humain.
A l'époque où les premiers conciles discutèrent et décrétèrent les dogmes qui ont établi l'Église chrétienne, l'idée de justice n'existait qu'à l'état confus dans la conscience humaine, où elle est si peu développée encore.
Pendant la longue tourmente qui décomposa le monde romain, il n'y eut d'autre droit que celui du poison ou du glaive, d'autres règles politiques et sociales que le caprice de ces maîtres éphémères, qui s'élevaient par un crime, et qu'un crime renversait.
Comment les hommes, même ceux qui réagissaient contre ces orgies de la force, essentiels pu concevoir un idéal parfait de justice ? Comment l'idée du droit de la créature, conséquence directe de la justice du créateur, pouvait-elle surgir dans ces âmes éperdues,qui n'osaient rêver pour maître qu'un tyran un peu plus doux que les autres ?
Aussi la sentimentalité touchante de cette conception du fils de Dieu fait homme, et immolé pour racheter le monde, n'affirma que la bonté divine. Malgré la recommandation faite par le Christ de rechercher d'abord la justice, le Dieu chrétien ne fut pas juste.
Semblable aux chefs de l'empire, le Souverain de l'univers, pour distribuer ses faveurs ou déchaîner ses colères, n'eut d'autre loi que son caprice. Ceux-là même qui proclamaient sa bonté, sa douceur, sa clémence, voire sa justice, admettaient qu'il fît naître, à chaque génération, des centaines de millions d'âmes humaines, loin de la lumière de l'Évangile, et qu'il condamnât ensuite ces âmes au feu éternel, pour avoir été privées de cette lumière. Les privilégiés qu'une grâce spéciale plaçait dans le giron de l'Église, avaient encore besoin de la grâce, pour faire partie du petit nombre des élus.
− « Dieu, dit saint Paul, fait miséricorde à qui il lui plaît, de même qu'il endurcit celui qu'il veut endurcir. »
Ces étranges conceptions ont pour excuse l'ignorance des lois de la vie, et le désarroi forcé des meilleurs esprits, dans la mêlée du bas-empire, et la torpeur du moyen âge ; mais on est épouvanté quand on songe à ce que durent souffrir, dans les profondeurs de leur conscience, ceux qui, désespérés des révoltes de la raison, s'écriaient, en prenant à deux mains leur front, trempé des sueurs de la recherche : − Credo quia absurdum !
V I I
La doctrine des mages, à laquelle le christianisme des conciles emprunta l'idée de la coexistence et de la lutte des deux principes du bien et du mal, offrait pourtant une issue.
Dans la croyance persane, le mal finissait par être vaincu, et par s'absorber dans le bien.Les mauvais anges, convertis, se ralliaient au bon principe. L'empire d'Ormuzd, c'est-à-dire l'amour, la justice, l'harmonie, embrassait l'univers. Le mal n'était que relatif ; le bien était absolu. Ce n'était pas la religion du désespoir ; c'était le dogme de l'espérance, pour tous.
Un pas en avant, et l'on trouvait la cause du mal, et l'on expliquait aux hommes la nécessité de la souffrance ; un pas encore, et la solidarité humaine, proclamée par Jésus, était démontrée.
Mais, sur cette grande question, au lieu d'avancer, les conciles firent un pas en arrière. Ils décrétèrent l'infini du mal et l'éternité des peines ; interdirent aux condamnés toute chance de réhabilitation, toute possibilité de repentir ; enlevèrent au père commun le droitde grâce ; effacèrent la pitié de l'âme divine, et instituèrent l'empire sans fin de Satan, à côté de l'empire sans fin de Dieu.
Ne récriminons pas contre ces hommes ! A travers leurs dogmes terribles, ils ont répandu dans le monde la parole de fraternité et d'amour. Si l'Esprit-Saint, qu'ils invoquaient, ne leur envoya que des lueurs insuffisantes, c'est la faute des temps où ils vivaient, et non le tort de leur intelligence ni de leur coeur. Une force leur manqua : la confiance réelle en Dieu, la vraie foi, FIDES. Ce point d'appui leur fit défaut, parce que les malheurs et les vices qui les entouraient, les empêchèrent d'apercevoir la loi du progrès de la vie. Et qui sait ? Peut-être jugèrent-ils nécessaire d'inspirer la crainte à cette foule brutale et corrompue, qui n'aurait pas compris l'amour.
Laissons ce passé ! Date-t-il donc de si loin ? Trente hommes de soixante ans, au bout l'un de l'autre, le comblent. Nous sommes au lendemain de la mort du Christ.
Les hommes du crépuscule ont fait leur oeuvre. Le soleil monte, chassant les dernières ombres. Reprenons la route qu'ils n'ont pu suivre : Cherchons la justice de Dieu !
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