"Suicide" poème de Cornélio Pires Psychographié par Chico Xavier

Suicide, n'y pense jamais
Pas même comme à une plaisanterie
Un tel acte entraîne
La douleur de toute une vie.

Par passion, Quim s’est noyé
Dans un puit à Saint Étienne
Il est rené dans l'épreuve
Souffrant d’un emphysème.

Il s'est tué par un tir de pistolet
Le jeune fils Didier
Est revenu dans un corps malade,
Sans pouvoir ni parler, ni voir, ni marcher.

Elle a mis le feu à ses vêtements
Madame Céline Chaminant
Elle est de retour sur Terre
Dans un corps qui est une plaie vivante.

Suicidé par empoisonnement
Christine Delage
Est revenue et de suite repartie
À quatre mois d'âge.

Il s'est pendu
Pour montrer sa révolte
Au retour il s’est apporté la maladie
Appelé paraplégie.

Brûlé avec de l'essence
Madame Sabine Parveau
Dans un autre corps souffre la gale
Comme le feu sur la peau.

Supportez patiemment
Tous les problèmes et les obstacles
La mort n est pas solution
Le progrès c'est l'amélioration.

Extrait du livre "Aqui se faz, aqui se repara" de Gerson Simões Monteiro.
Traduction: Priscila Marques