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  LA MÉDIUMNITÉ

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jean-pierre Abel




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MessageSujet: LA MÉDIUMNITÉ     LA MÉDIUMNITÉ  Icon_minitimeVen 23 Avr - 10:55


Je vous propose la lecture de l’article sur la médiumnité, par,doctrinespiritenimes.over-blog.com SCIENCE ET MORALE DE LA PHILOSOPHIE SPIRITE COMMUNICATIONS DES ESPRITS OBTENUES PAR Mme. W. KRELL

23 Avril 2021 , Rédigé par Un spirite Publié dans #Allan Kardec, #Centre Spirite, #Croyance, #Doctrine Spirite, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme

LA MÉDIUMNITÉ
DÉCEMBRE 73
Sortons un peu du sujet même et effleurons d’une manière générale le fait de la médiumnité qui est toujours, dans la médiumnité guérissante aussi, une séparation plus ou moins grande du périsprit d’avec le corps.
Il y a trois séparations du périsprit : la séparation simple qui est le sommeil, la séparation extrême qui est la médiumnité et la séparation totale qui est la mort.
Occupons-nous de la seconde séparation et disons de suite que le mot extrême dont j’ai dû me servir pour rendre ma pensée, mais qui la rend d’une manière insuffisante, ne peut être pris dans le sens absolu, car les effets produits sont toujours différents et l’extrême de cette séparation n’est pas toujours semblable, tant s’en faut, les limites sont plus ou moins étendues et nous pourrions, abusant de nos forces et franchissant ces limites, tuer certains médiums pour obtenir par une séparation trop grande pour leur organisme, des effets, des résultats, que nous obtiendrions facilement avec d’autres sans aller jusqu’à l’extrémité des limites imposées.
Pour toute manifestation nous avons besoin d’un canal humain, c’est-à-dire d’un médium ; mais dans la médiumnité guérissante la présence du médium près du malade n’est pas toujours absolument nécessaire, car il nous suffit de matérialiser une certaine quantité de fluides que nous mettons en réserve pour nous en servir quand nous voulons, et que nous transportons où nous les trouvons nécessaires, Je m’explique : lorsque nous avons humanisé une certaine quantité de fluides, c’est-à-dire lorsque nous les avons rendus propres à impressionner la matière et que nous ne devons pas nous en servir immédiatement, nous les laissons habituellement dans le milieu où vient de s’opérer ce travail, et là nous les reprenons lorsqu’il le faut, fût-ce au fond de cet Océan où les fluides sont presque matériels par eux-mêmes. Ceci vous explique pourquoi l’arrivée du médium suffit souvent au soulagement du malade ; c’est, vous l’avez compris, qu’il est presque toujours enveloppé de fluides prêts à servir, qu’il arrive entouré de cette atmosphère fluidique dont le malade ressent immédiatement l’influence.
Il y a un cas très rare, dont je ne devrais pas vous parler peut-être, que je ne ferai qu’effleurer, et encore est-ce parce que ces quelques mots vous faisant réfléchir, vous conduiront plus tard à d’autres études qui pourront avoir leur utilité. C’est lorsque, d’une façon tout à fait exceptionnelle, nous agissons directement, c’est-à-dire sans nous servir d’un médium. Ce cas, je vous le répète, est exceptionnel, néanmoins, voici comment nous arrivons à matérialiser nous-mêmes les fluides : nous nous servons de notre propre périsprit que, dans le fluide universel, nous imprégnons de fluides humains, et nous nous en servons comme nous le ferions d’un médium. Mais, vous comprendrez sans peine que ce travail est pénible pour nous et que certaines organisations spirituelles ne s’y prêteraient pas.

QUALITÉS PHYSIQUES ET MORALES REQUISES POUR ÊTRE UN BON MEDIUM-GUÉRISSEUR
JANVIER 1873
Après cette digression, qui n’est pas complètement inutile pour vos projets d’étude sur les fluides, je reprends mon sujet.
L’organisation physique aide beaucoup au développement de la médiumnité guérissante qui est en germe chez tous les incarnés, puisqu’elle est une propriété humaine ; ceci m’amène naturellement à vous parler des qualités physiques et des vertus morales qui doivent faciliter et développer cette médiumnité.
Un corps spongieux, si je puis employer cette expression, sera le plus propre à l’absorption et à la saturation des fluides. Il les attirera et les renverra facilement les faisant en quelque sorte rayonner autour de lui.
Un corps moins pénétrable sera un médium moins bon, cela se comprend sans explication. D’autrefois ce qui s’oppose à l’exercice de cette faculté, c’est une nature inflammable ou si impressionnable qu’il faudrait sans cesse modifier les fluides, ou bien ajouter ce qui pourrait être enlevé par une tension d’esprit trop grande ou une ardeur violente, à l’équilibre de l’organisme.
Un corps délicat, débile presque, sera plus malléable et plus facilement imprégné, mais il est à craindre que ce travail de matérialisation le fatigue, car tout instrument s’use et si on le force il peut même s’altérer gravement. Aussi, je n’irai pas plus loin sans donner à celui qui pratique la médiumnité guérissante le conseil de se dégager immédiatement dès qu’il a soigné ; il le doit, car il vient de faire l’office de pompe foulante et aspirante. S’il ne se sent pas assez fort pour réagir contre la mauvaise influence par la volonté, il doit le faire par des passes.
Le médium doit agir ainsi, non seulement pour lui-même, mais pour ceux auxquels il est appelé à donner le soulagement et auxquels par suite d’une négligence il ne doit pas manquer.
Ici se présente aussi tout naturellement une recommandation quant au temps de la magnétisation. Sa durée, plus ou moins longue, doit être décidée par les guides qui auront apprécié le tempérament du malade et la force du médium. Mais, règle générale, sitôt que le médium ressent cette espèce de lassitude habituelle à tous, il doit suspendre immédiatement et reprendre, si cela est nécessaire, même plusieurs fois. Cette précaution n’est guère utile que dans un cas dangereux et pressant, mais, là surtout, le médium doit avoir soin de se dégager à chaque suspension.
Le médium n’étant qu’instrument ne communique pas aux fluides un malaise qu’il ressent ou une maladie de son corps. Il ne faudrait pas non plus qu’il se crût mauvais instrument s’il ne réussissait pas dans son entreprise de guérison ; il y a des épreuves qui ne se terminent qu’à la mort et contre lesquelles toutes les tentatives sont inutiles. Il y a aussi des tempéraments de malades qui ne sont pas en harmonie avec celui du médium. Je m’explique : si l’organisme du malade est plus matériel que spirituel, un médium apte à rendre les fluides très matérialisés réussira, un autre fera moins. Si c’est précisément le contraire, si le malade possède une organisation où le spirituel domine le matériel, le premier médium n’obtiendra pas grand chose et pourtant il n’en sera pas moins bon. Aussi, comprenez-le bien, le médium guérisseur doit être tout à fait détaché des satisfactions personnelles que lui procureraient des succès et être prêt au même dévouement, ne se jamais décourager même s’il ne réussit pas au gré de ses désirs.
Lorsque l’homme poussé par le progrès se sera perfectionné il aura plus d’action sur la matière et il pourra demander à cette faculté, encore rare aujourd’hui, des résultats plus décisifs, il en arrivera certainement aussi à la généraliser, car elle est, par la loi de charité, la propriété de tous.
J’en suis arrivé à la fin de ce travail ou plutôt de ce résumé, de ce programme de travail à venir et je vais le terminer par quelques conseils que j’adresse à ceux d’entre vous qui veulent soulager les maux de l’humanité.
L’emploi de la faculté guérissante est dans la vie d’un incarné un acte très grave, qu’il ne doit, jamais accomplir à la légère et sans avoir imploré l’assistance d’un guide sûr et dévoué. Etant donc appelé à rendre de grands et réels services il doit, autant que possible, avoir dépouillé lui-même tout sentiment égoïste. Plus il sera spiritualisé, plus il aura de puissance ; plus il sera dévoué, mieux il guérira. Aussi il ne doit jamais essayer de soigner s’il est animé de quelque mauvais sentiment, ou bien, il doit auparavant faire acte de volonté sur lui-même et s’en débarrasser momentanément.
Il faut au médium guérisseur une volonté énergique, persévérante, un complet oubli de soi, un ardent désir de faire le bien. Il lui faut une foi profonde en la divinité qu’il doit implorer avant de se servir de sa faculté et remercier après.
Puisque je parle à des spirites convaincus et désireux de bien faire, je dis que bienheureux est celui qui exerce cette faculté, faculté qui peut, qui doit augmenter de puissance avec le nombre des existences mais je dis aussi qu’il ne saurait trop faire pour la développer, et développer en lui la pratique du bien, car, en acceptant ce devoir, cette mission, devrais-je dire, il accepte aussi une certaine responsabilité et presque toujours une vie de dévouement. Aucun sacrifice ne doit lui sembler trop grand et dans son cœur ouvert à tous, toutes les souffrances doivent trouver un écho !
Si le médium se perfectionne, ou si, missionnaire d’en haut, il arrive sur terre avec des qualités acquises, si son but est le saint et grand amour fraternel, il peut être certain que des Esprits puissants et supérieurs lui viendront en aide, que des Esprits avancés le soutiendront, qu’il avancera sa tâche et obtiendra de bons résultats.
L’exercice de la médiumnité guérissante n’est pas une faveur, mais généralement le prix d’un acquit de dévouement et de travail, c’est vous dire que tous ceux qui déjà se sont dévoués peuvent posséder cette faculté et la développer ; mais un jour viendra où tous les hommes auront acquis la possibilité de soulager. La terre alors aura dépouillé son manteau de glace d’égoïsme ; la terre, aujourd’hui séjour de travail dur, sera une retraite calme et bénie où viendront habiter ceux qui auront mérité une existence de repos, de paix et de fraternité !
Dans un champ de blé, parmi les épis balancés par la brise, il en est toujours qui les premiers mûrissent, il en est qui déjà sont dorés tandis que d’autres sont verts, d’autres à peine encore en épis ! La terre est ce champ où les Esprits sont à différents degrés de germination, de croissance, de maturité. Amis, félicitez-vous, ceux qui aujourd’hui déjà se destinent au dévouement à la cause humaine peuvent se compter parmi les épis qui mûrissent. Réjouissez-vous donc, mais souvenez vous que tous les épis jauniront à leur tour !
La terre est féconde, la rosée abondante, le soleil resplendissant et vivifiant pour tous, tous seront source de vie ! Seulement les épis mûris les premiers seront récoltés les premiers et ils auront déjà servi à ensemencer d’autres champs quand on récoltera les derniers mûrs !
Nous conseillons donc aux médiums en général, aux médiums guérisseurs en particulier d’accepter avec joie et en remerciant Dieu, leur mission de dévouement.
Toute médiumnité est un apostolat et pour remplir absolument son mandat, ;l’incarné qui la possède doit se mettre complètement au-dessus des faiblesses de l’existence, il doit sans cesse épurer sa pensée et travailler à s’améliorer, il doit compatir à tous les maux et « passer en faisant le bien » !
Dr Vigneau.


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